Le projet d'implantation d'un réseau intranet et de dématérialisation du processus de gestion de l'état civil de la commune de Sidi Bel Abbès est « fin prêt », indique Oulhaçi Sidi Mohamed, président de la commission des affaires administratives à l'APC. Confié à un bureau d'études international d'ingénierie informatique (KSELNET), le projet en question comprend trois volets essentiels et connectera, dans une première phase, les annexes de Sidi Djillali, Bouazza El Gharbi, ex-Touba (Adhim Fatiha) au siège central de l'hôtel de ville. Outre la connexion par réseau intranet de toutes les annexes, le projet de dématérialisation prévoit la « numérisation des registres d'état civil (acte de naissance, mariage et décès) », ajoute Oulhaçi. Sur une période de 3 à 4 mois, plus de 800 000 actes d'état civil, représentant quelque 2 000 registres, devraient, explique-t-il, être scannés et sauvegardés dans une base de données sécurisée. Avec la mise en place d'une solution applicable, l'acte est authentifié sur le plan de la traçabilité. Mieux encore, l'opération de retranscription qui consiste à reprendre, d'après l'acte original, les indications essentielles (nom, prénom) ne durera que 30 secondes. Ce qui représente incontestablement un gain de temps appréciable si l'on se réfère aux délais que nécessite ce genre d'opération, selon la méthode classique. Pour Oulhaçi, il est même envisageable d'étendre le système intranet à d'autres structures rattachées à la commune, à l'image du service des travaux, le centre culturel Benghazi cheikh et au planétarium (Coupole). Ce projet dont le coût initial est évalué à 2 milliards de centimes vient d'avoir l'assentiment de l'assemblée et l'autorisation provisoire de la tutelle pour une période d'essai et d'évaluation fixée à trois mois. « Ce qui nous a encouragé le plus à lancer ce projet, c'est l'avis favorable délivré par les autorités judiciaires de la wilaya qui font montre d'une très grande flexibilité dans le sens d'une meilleure prestation de service », note Oulhaçi.