Des potaches sans professeurs à Hammam Sokhna Les élèves de quatre classes ( trois de 1re année et une de 2e année moyenne) du CEM Mouloud Kacim Naït Belkacem de la localité de Hammam Sokhna, située à quelque 42 km au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Sétif, n'ont pas de professeur de français et ce, depuis le début de l'année scolaire. Les parents et les enseignants s'interrogent sur le manque de réaction de la direction de l'éducation qui doit être au courant de cette situation. Les quatre groupes pâtissent de l'absence d'enseignants et aussi du mépris des responsables. Durant le 1er trimestre de l'année scolaire, les professeurs se sont bénévolement partagés les groupes pour qu'il n'y ait pas de mauvais effets sur la scolarité des enfants. Une stagiaire a été affectée vers la fin du trimestre au poste vacant ; elle ne l'a occupé que pour une semaine puis a été mutée à la ville d'El Eulma, et depuis, personne n'a l'air de se préoccuper de la situation de ces quatre classes. Selon des sources assez au fait du secteur de l'éducation, cet état pénalise aussi les élèves de Amouchas, de Bir El Arch et de nombreuses autres localités éloignées. Un concours de recrutement a pourtant été organisé par la direction de l'éducation, à la rentrée scolaire, pour pallier ce déficit, mais la réalité est tout autre sur le terrain. Des compteurs, SVP ! Les habitants de la cité des 132 logements de Bizard interpellent l'ADE pour la pose de compteurs individuels pour chaque appartement. Ces citoyens, qui paient une facture forfaitaire pour leur consommation en eau, ont usé de tous les moyens pour demander à bénéficier de compteurs individuels et selon certains d'entre eux, l'ADE les fait courir, leur promettant à chaque fois le règlement de la situation. Mais cette dernière perdure et ils n'ont pas encore vu le bout du tunnel. Ils sont en rogne et se demandent pourquoi l'ADE ne satisfait pas leur demande. Un bus pour Les IMC Les enfants infirmes moteurs cérébraux (IMC) sont toujours dans l'attente d'un nouveau véhicule qui pourra les transporter vers le siège de leur association, où ils pourront être pris en charge par une équipe qui aime son travail et qui est aux petits soins avec eux. Pour rappel, l'association des parents d'infirmes moteurs cérébraux (APIMC) dont le siège est au vieux « Jardin des sports » n'a pour véhicule qu'une vieille guimbarde qui date de 1981 et qui devrait reposer dans un musée (il est presque tout le temps en panne). Ce tacot est l'unique moyen de déplacement dont bénéficient les enfants handicapés, qui sont la plupart en fauteuil roulant et donc pas faciles à transporter. Malgré les nombreux appels lancés (dans ces colonnes notamment) rien n'a été entrepris ni par les autorités ni par l'action sociale ni par les industriels, plus généreux avec les pauvres équipes de football que pour ces quelques enfants handicapés. Un minibus peut leur redonner le sourire. Pour contacter ou aider l'APIMC, tél : 036831158/ fax : 036937319 / e-mail : [email protected] - Compte BEA, agence 36 n° 036.045.50.160.64.