L'opération d'installation du mobilier urbain vient d'être lancée dans deux communes de la capitale pour s'élargir, dans les prochains jours, aux 35 autres communes concernées par l'opération, a indiqué hier à l'APS Mme Fatiha Slimani, directrice de l'administration de contrôle de la gestion et de l'informatisation à la wilaya d'Alger. Il s'agit des communes d'Hussein Dey et de Belouizdad où l'opération a commencé par la désinstallation des anciens abribus et l'installation de 29 nouveaux à Hussein Dey et 12 autres à Belouizdad qui seront « fin prêts » dans une semaine au plus tard. A ce titre, la commune d'Hussein Dey bénéficiera également, en plus des abribus, de 2 toilettes publiques, 2 kiosques (fleurs et tabacs journaux), 18 jardinières et 40 corbeilles de fleurs. Belouizdad bénéficiera de 4 kiosques et 3 toilettes publiques. Le lancement de l'opération a été décidé à la suite d'une réunion regroupant des représentants de la wilaya, des différentes directions, des représentants des communes concernées, des différentes directions de la wilaya et du wali délégué d'Hussein Dey. L'organisation locale des affiches publicitaires à travers 37 communes de la capitale doit permettre de « réaliser un revenu financier estimé à 714 millions de dinars », selon Mme Slimani, qui souligne que « les communes bénéficieront de 1,951 milliard de dinars sous forme de mobilier urbain après avoir recensé les besoins ». A cet effet, Mme Slimani a souligné que le montant global de l'opération, comportant le coup de l'investissement et les revenus des communes, est estimé à 2, 665 milliards de dinars. L'opération a été lancée après la signature des contrats d'exploitation des espaces publicitaires disponibles entre ces communes et les 3 entreprises publicitaires répondant au cahier des charges. S'agissant du montant des revenus pour les communes, la responsable a souligné que « même si celui-ci paraît dérisoire par rapport au marché de l'affichage dans l'Algérois, il n'en demeure pas moins que cette première expérience jette les bases d'un début d'organisation de l'activité ». « Ces communes utiliseront ces espaces publicitaires pour une période de 30 jours/an pour des annonces d'utilité publique », a-t-elle dit. « Cette opération contribue également à réduire le taux de chômage dans la wilaya, puisque pas moins de 116 employés surveilleront les 58 toilettes publiques à une moyenne de deux par sanisette », a ajouté Mme Slimani. Ce mobilier urbain est constitué, selon la même responsable, de 535 abribus, 92 kiosques, 926 bancs publics, 58 toilettes, 65 potelets d'indication, 449 jardinières, 104 fontaines publiques, 1564 poubelles, 659 bornes de protection, 981 barrières de protection et 30 poubelles publiques au niveau des plages ainsi que 9 kiosques d'orientation. S'agissant de la période d'exploitation de ces sites, Mme Slimani a indiqué qu'elle a été arrêtée à 3 ans. Cette durée pourrait atteindre dix ans au cas où les entreprises publicitaires seraient parvenues, six mois avant l'expiration du délai arrêté (3 ans), à installer une unité de fabrication du mobilier urbain en Algérie. La réglementation locale du secteur de la publicité intervient après l'adoption, le 15 mai 2005, de la décision du wali n° 848 prévoyant de diviser le sol de la wilaya en 5 zones publicitaires, outre les zones interdites à la publicité dont les stèles commémoratives, les cimetières et les institutions officielles. Elle fixe les tarifs des affiches publicitaires qui diffèrent d'une zone à une autre ainsi que toutes les règles à respecter par le soumissionnaire publicitaire. APS, R. A. I.