Les volleyeuses du Ghalia Chlef, qui participent actuellement à la Coupe arabe des clubs champions à Damas (Syrie), sont victimes d'un boycott qui ne dit pas son nom. Elles n'ont pas eu droit, par exemple, à une réception à la veille de leur départ pour la Syrie, tout comme leur participation est passée sous silence par la Radio locale pour des raisons inexplicables. Pourtant, en 2005, lorsque le Ghalia avait pris part à la même compétition à Amman (Jordanie), on ne comptait pas les réceptions organisées par les autorités locales en l'honneur de nos représentantes, ainsi que les émissions réalisées par la radio avant son déplacement dans ce pays. Il est vrai qu'à l'époque, la direction du club avait daigné prendre en charge (à ses frais) un journaliste de ce média public censé assurer un service public. Pratiquement, dans tous ses bulletins d'informations sportives, il n'a jamais donné la moindre information sur la participation de la formation du Ghalia en Coupe arabe où cette dernière est, pourtant, qualifiée pour les demi-finales. Et dire que pendant ce temps, l'événement est traité aussi bien par les radios Chaînes I et III et celle de Relizane, que par la presse écrite. La radio de Chlef a-t-elle reçu des ordres pour cela et qui en sont les auteurs ? Ce sont là les questions que se posent les Chélifiens qui dénoncent ce genre de comportements nuisibles au développement féminin dans la région.