Sans eau depuis des mois La sécheresse sévit encore dans la zone nord de la ville de Sétif. Les habitants de la cité des 130 Lots, située à Boussekine, au sommet d'une pente, n'ont pas vu l'eau couler de leurs robinets depuis le début de l'été. Les explications de l'ADE sont aussi oiseuses les unes que les autres, selon les habitants de ladite cité. Pour certains, c'est le responsable du château d'eau (qui n'est pas très long, ne l'oublions pas) qui ne tourne pas suffisamment les vannes ; selon d'autres, la pente empêche l'eau de grimper… De nombreuses promesses leur ont été faites, mais aucune n'a été tenue. Les responsables de l'hydraulique et de l'ADE promettent, depuis le début de la saison estivale, la solution du problème, en vain. La seule trouvée est l'approvisionnement par citernes, ce qui ne satisfait pas la totalité des habitants. Beaucoup paient doublement leur facture en eau, l'une à l'ADE, alors qu'ils n'ont pas droit au précieux liquide et l'autre pour payer les citernes auxquelles ils ont recours individuellement. Le directeur de l'hydraulique leur aurait promis, il y a six mois, que le problème serait résolu jeudi. « Combien de jeudis sont passés et passeront encore avant que ce problème soit pris réellement en charge ? », s'interrogent les habitants de Boussekine. Bougaâ : Ras-le-bol des citoyens Les habitants de Khanoussa et Benarar, deux quartiers de Bougaâ, chef-lieu de daïra situé à 45 km de Sétif, sont le moins qu'on puisse dire excédés par la dégradation effrénée de leur cadre de vie « qui perdure depuis des années ». L'éclairage public est défaillant, les voies faisant fonction de routes sont éventrées, les égouts à ciel ouvert accentuent la galère des lieux « tancés » en outre par le ramassage des ordures domestiques ne s'effectuant selon les citoyens qu'une fois par semaine. Et dire que l'APC vient d'être dotée de moyens (2 camions de collecte d'ordures) devant faire face à l'insalubrité ternissant l'environnement de nombreux quartiers de Bougaâ qui mérite mieux… Enseignement on line Le Centre régional d'enseignement et de formation à distance (CREFD) en charge des 6732 lèves des wilayas de Bordj Bou Arréridj et Sétif s'est doté d'une plateforme d'enseignement on line (Internet). 13 élèves de Sétif, d'El Eulma, de Mansourah (BBA) et de Aïn Azel en 1re année sciences et lettres, tentent une expérience qui sera généralisée, l'année prochaine. « Ce mode d'enseignement à distance répond aux besoins des élèves handicapés et des autres ne pouvant pour diverses raisons, se déplacer », dira M. Dradra, directeur du centre. Et de souligner : « L'élève, qui peut facilement télécharger ses devoirs, est désormais en mesure de tchatcher les lundi et mercredi avec ses professeurs. » Notre interlocuteur qui n'a pas manqué de mettre le doigt sur le déficit de main-d'œuvre dont souffre le centre, souligne en outre que la distribution des livres (3e envoi) est entamée…