Certaines sources proches de l'APC d'Oran, généralement bien informées, révèlent que des membres de l'exécutif communal s'affairent depuis un certain temps à informatiser le service de l'état civil. La première tranche portera sur le service central, avant d'étendre l'opération aux douze secteurs qui seront reliés par réseau. Le coût de l'opération est estimé à plusieurs millions de dinars et le délai de réalisation est de quatre années au minimum. Le problème, selon nos sources, n'est pas dans l'acquisition ou dans l'installation des équipements, mais dans la saisie des informations contenues dans les registres de l'état civil, au nombre effarant. Il s'agit donc d'un travail de longue haleine qui nécessitera l'emploi de centaines d'agents de saisie, d'agents de contrôle, pour assurer l'authenticité des informations gravées sur CD… Une véritable entreprise qui nécessite un endroit approprié et une gestion rigoureuse pour réaliser le programme dans les délais qui seront fixés et assurer l'infaillibilité des documents administratifs demandés par le citoyen. Il a été question, il y a quelques années, on s'en souvient, du lancement d'un projet d'informatisation de l'état civil de la commune d'Oran mais qui a tourné court, car entaché au départ d'irrégularités. Respecter les clauses Mais cette fois, c'est la bonne, nous affirme-t-on. On serait même en train d'envisager l'élaboration d'un cahier des charges, affirme notre source qui tient à garder l'anonymat. Cette dernière ajoute qu'il serait souhaitable, selon elle, et que la commune gagnerait à accorder un marché un souscripteur privé qui serait tenu de respecter les clauses du contrat, notamment celles concernant les délais et la qualité du produit final « clé en main ».