A Douar Boulebraghet, les rues sont toujours en mauvais état. Le lieu qui s'est imposé comme quartier anarchique depuis les années 1970, sur le terrain jouxtant le cimetière qui porte le même nom à la cité d'El Guemmas, et plus connu aussi par Douar Laâtache, abrite plus de 130 foyers qui n'ont qu'un seul accès praticable vers la route. Sinon, il n'y a que des sentiers boueux en guise de ruelles entre les habitations. Une situation qui rend difficile l'accès des secours en cas de catastrophe, car ces venelles ne permettent pas le passage des voitures. Les habitants se déclarent bons citoyens puisqu'entre autres, ils s'acquittent des factures d'eau et d'électricité, ils déplorent cependant l'absence de ralentisseurs sur la descente passant à proximité de leur quartier. En effet, parmi les écoliers qui traversent imprudemment la route pour rejoindre la cité du 4e km, l'on a compté plusieurs victimes. Un autre souci qui n'a pas été pris au sérieux malgré les multiples requêtes adressées au secteur urbain d'El Guemmas, et restées toujours lettre morte.