Indiens, Espagnols, Tunisiens, Français, Anglais et très prochainement Saoudiens et Africains du pays de Nelson Mandela..., la wilaya de Annaba n'en finit pas d'attirer une foule d'investisseurs étrangers. Tous sont intéressés par l'acquisition d'un terrain d'assiette pour la réalisation de leurs projets respectifs ou d'un partenariat avec des opérateurs économiques nationaux. Ainsi, le scepticisme et le pessimisme de certains hommes d'affaires n'ont pas influé sur la décision de nos partenaires étrangers. Annaba se prépare sérieusement, donc, à devenir un grand marché ou plusieurs grands marchés. Il ne se passe pas une semaine, sans qu'on ait à annoncer l'arrivée d'opérateurs économiques, investisseurs et délégations d'hommes d'affaires étrangers. La plupart d'entre eux sont venus avec l'intention d'abolir les obstacles et de développer leur commerce avec des partenaires algériens. Les élus de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) Seybouse n'ont toujours pas saisi toute l'importance de cette ronde et les perspectives socioéconomiques qu'elle offre à notre wilaya. Hier, les Français de St-Etienne et de Limoge, les Sud-Africains de Johannesburg et de Cap Town, aujourd'hui des compatriotes de ces derniers de la ville de Nelson Mandela Bay avec les Saoudiens de Sidal, tous sont venus à Annaba. Ces derniers ont eu pour interlocuteur la wilaya et cela a marché. Ce n'est pas le cas de l'APC de Annaba et de la CCI. Les représentants de ces deux institutions ont été d'une médiocrité affligeante. Les élus de Nelson Mandela étaient venus armés d'une riche et très récente documentation avec en sus un DVD sur leur ville, ses richesses, ses potentialités et ses atouts. Le chef de la délégation avait dressé un tableau très exhaustif de leur ville qui participe à hauteur de 45% au produit intérieur brut avec ses 1,3 million d'habitants. Les élus de l'APC s'étaient contentés de verbiage face à leurs homologues d'Afrique du Sud. La veille, quelques minutes à peine après leur arrivée à l'hôtel Seybouse à 18h30, la vice-présidente chargée de les assister, les a abandonnés. A la CCI, le président s'est adonné à un véritable galimatias sans relation avec les potentialités économiques et sociales de la wilaya. Comble du ridicule, l'on a remis au Sud-Africain deux revues sans véritable contenu. L'une datée de juillet, l'autre de décembre 2006.