C'est hier que le magistrat du tribunal de Koléa a mis sous mandat de dépôt un dangereux groupe de malfaiteurs qui sévissait depuis des années dans la localité de Bou Ismaïl. Le réseau était bien organisé et avait reconnu ses méfaits après un interrogatoire. Les éléments de la sûreté de daïra de Bou Ismaïl ont été saisis de nouveau par des citoyens, à la suite d'une série de vols commis dans la nuit du 20 au 21 février. Les policiers avaient agi, après recoupement des informations, pour arrêter la tête pensante de ce réseau, Fayçal B., surnommé Tarek, âgé de 35 ans, propriétaire d'un véhicule de marque Peugeot type 206, connu par les services de police. Ses acolytes, en l'occurrence Mohamed H dit El Ankiss (22 ans), Karim H. dit Bouzérou (20 ans), Rachid S. dit Halim (27 ans) ont tous été interpellés par les policiers de Bou Ismaïl, tandis que Farid B. dit l'Ours ( 30 ans) est en fuite. Ces bandits étaient connus par la population. Ils écumaient les maisons, les commerces, pour revendre toutes les marchandises volées. Le cerveau de ce réseau, selon des sources policières, était également receleur et disposait d'une maison inhabitée mitoyenne à son domicile au quartier des Abattoirs de Bou Ismaïl, qui lui servait de lieu de stockage des produits dérobés. Les policiers ont réussi à récupérer des articles appartenant à des citoyens, qui avaient déposé plainte contre X pour vol de leurs objets. Le véhicule du « cerveau » Tarek était utilisé pour le transport. Après l'arrestation de ce réseau de malfaiteurs, la population a poussé un ouf de soulagement. La ville côtière de Bou Ismaïl s'était transformée durant quelques années en un refuge pour délinquants, prostituées, alcooliques et voleurs créant ainsi une incroyable insécurité pour une ville qui se trouve à mi-chemin entre la capitale et Tipaza.