Suite à des informations enregistrées par la brigade économique et financière (BEF) de la sûreté de wilaya, disant que de l'or vendu par les bijoutiers de la ville nouvelle était de qualité médiocre, ne s'agissant pas de 18 carats et portant par ailleurs un faux poinçon, une enquête a été ouverte. Les informations disaient aussi que la banque de gage d'or a refusé ses services à certains clients ayant présenté de l'or acheté auprès de ces bijoutiers pour cause que le poinçon était illégal. Les investigations ont duré deux semaines et, le 12 février, en coordination avec l'inspection de garantie, une opération de perquisition a été autorisée par le procureur de la République. Les policiers on opéré simultanément. Sept bijouterie et deux ateliers, l'un implanté au quartier de Maraval et l'autre à Médioni, ont été passés au peigne fin. La police a saisi, lors de cette opération, 8,33 kilogrammes d'or dont 5,3 kilogrammes avaient de faux poinçons et 1,02 kilogrammes était « bas titre », c‘est à dire qu'il ne s'agit pas d'or à 18 carats. Dans l'atelier de Maraval, la perquisition s'est soldée par la découverte de bracelets portant un faux poinçon d'un poids total de 157 grammes. Le bijoutier chez lequel la plus grande quantité d'or au faux poinçon a été découverte est C.M. et sur les 1 819,8 grammes d'or trouvés chez lui, 1 727,40 g avaient un faux poinçon. Chez les autres bijoutiers ciblés, des quantités variants entre 86 grammes et 1 000 grammes de bijoux à faux poinçon ont été découvertes. Chez d'autres bijoutiers ciblés, il n y eut rien à signaler, idem pour l'atelier perquisitionné au quartier de Medioni. Auditionnés, ces bijoutiers ainsi que les propriétaires des ateliers ont été relaxés. Leurs dossiers seront transmis à la justice qui les convoquera à son tour.