Mystérieux vol du véhicule d'un sénateur de Sidi Bel Abbès La voiture personnelle du nouveau sénateur FLN de Sidi Bel Abbès, Mim Miloud, volée par des inconnus dans la nuit de mercredi à jeudi, a été retrouvée, le lendemain, au quartier Point du jour, dans la ville de Sidi Bel Abbès. Selon une source policière, les auteurs de ce vol ont heurté un adulte vers 3h avant de prendre la fuite, laissant le véhicule immobilisé sur place. Evacuée vers l'hôpital, la personne qu'ils ont heurtée aurait sombré dans un profond coma. Selon les déclarations du sénateur Mim, un proche de Amar Tou, le ou les auteurs de ce vol se sont introduits de nuit dans sa demeure, alors qu'il s'y trouvait et ont emporté avec eux les clés de la voiture, de l'argent, deux téléphones portables ainsi que certains effets personnels dont il n'a pas voulu préciser la nature. La police qui a ouvert une enquête, n'écarte pour le moment aucune piste, a affirmé cette même source. De nombreuses personnalités à l'enterrement d'un parent de Bouteflika à Sidi Bel Abbès Une foule importante est venue, jeudi après la prière du dohr, accompagner le petit-fils du cousin du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, décédé mardi à l'âge de 25 ans des suites d'une maladie à sa dernière demeure, au cimetière de Sidi Bel Abbès. De nombreuses personnalités civile et militaire ainsi que le ministre de la Solidarité et de l'Emploi, Djamel Ould Abbas, ont assisté à l'enterrement. Parmi les présents, il y avait les trois frères du président de la République (Saïd, Mustapha et Abdelghani), le chef de la 2e Région militaire, le général-major, Saïd Bey, ainsi que le wali d'Oran, pour ne citer que ceux qui ont été reconnus parmi la foule. Un dispositif sécuritaire impressionnant a été déployé la veille tout autour du domicile mortuaire et tout le long des principaux axes menant vers le cimetière de la ville. Selon certaines indiscrétions, les autorités locales auraient pris toutes leurs dispositions dans la perspective de la venue de Abdelaziz Bouteflika pour assister aux funérailles. Démantèlement d'un réseau de trafiquants à Aïn Defla Un contrôle de routine sur la RN4 a permis aux éléments de la brigade nationale de la gendarmerie d'Arib, (nord-ouest de Aïn Defla) l'arrestation, la semaine dernière, d'un automobiliste âgé de 47 ans et domicilié à Alger. Il était en possession de plusieurs permis de conduire falsifiés. Après perquisition au domicile du suspect situé à Alger, les gendarmes ont mis la main sur un lot important de matériels divers servant à la falsification de documents tels que les cartes nationales d'identité, les permis de conduire, les cartes de résidence… En outre, il y avait 91 cachets humides. Le tout était destiné à la constitution des dossiers Ansej afin d'obtenir des crédits bancaires dans le cadre de l'emploi des jeunes. Signalons que deux suspects ont été placés en garde à vue tandis qu'un troisième complice est en fuite. Selon le commandant des groupements de la Gendarmerie nationale, il s'agit d'un véritable réseau agissant entre les wilayas d'Alger et d'Oran. L'enquête est en cours, et l'on s'attend à d'autres révélations dans les prochaines heures. 500 l d'huile frelatée saisis à Bouira La filière oléicole, comme beaucoup d'autres, n'échappe pas à la fraude. Frelatée dans une proportion que la DCP estime entre 2% et 3%, l'huile d'olive est vendue dans une fourchette de prix comprise entre 170 et 200 DA, alors que le prix réel du litre est fixé à 250. Cette vente au rabais de l'huile frelatée pratiquée par certains commerçants grossistes et détaillants a mis la puce à l'oreille à la brigade de la DCP qui a, depuis décembre 2006, ouvert, à l'initiative du ministère du Commerce, une enquête à travers toute la wilaya. La quantité d'huile frelatée saisie par ces brigades est estimée à 500 l. La falsification ou tromperie sur la nature du produit consistait à opérer un mélange fait d'huile d'olive naturelle et d'huile de tournesol, de soja... dans une proportion estimée entre 2 et 3%. Le président péruvien et la ponctualité Le président péruvien, Alan Garcia, a failli être en retard jeudi à l'heure prévue d'une cérémonie pour le lancement d'une vaste campagne baptisée Etre à l'heure visant à en finir avec l'absence de ponctualité, ont rapporté des agences de presse. « Il faut en finir avec cette coutume néfaste de n'être pas à l'heure », a déclaré Alan Garcia quelques secondes avant midi, heure prévue pour synchroniser les pendules et les montres du pays, en présence de la télévision d'Etat. Pour M. Garcia, le manque de ponctualité coûte plus d'un million et demi de dollars par an et représente « un manque de respect vis-à- vis d'autrui ». La campagne nationale a commencé le 1er mars, jour de la rentrée scolaire au Pérou, en présence des ministres et du maire de Lima. Chacun a réglé symboliquement sa montre sur l'« heure officielle » donnée par la marine de guerre. Une campagne similaire a été lancée en octobre 2003 par l'Equateur voisin.
