La densité du trafic à l'intérieur de la ville d'Oran et même dans les quartiers périphériques est telle, que beaucoup d'habitants se sont demandés par où pourrait bien passer le tramway prévu. Or, en dépit du fait que le réseau routier à El Bahia se trouve littéralement saturé, on signale que l'étude de faisabilité du futur moyen de transport urbain a été concluante. Renseignement pris, on apprend que le tramway serait destiné surtout à desservir les localités situées dans la périphérie d'Oran. La première ligne, qui sera ouverte au cours du second semestre 2009, devrait relier, dit-on, Oran à la commune d'Es Sénia. Une grande nouvelle pour des centaines de milliers d'habitants et d'étudiants qui empruntent quotidiennement cet axe, avec toutes les difficultés rencontrées sur les autobus de la ligne « U ». Les études réalisées par un bureau d'études français, en collaboration avec un bureau local, prévoient, peu de temps après, l'extension du réseau d'Es Sénia vers la localité de Sidi Maârouf, qui regroupe sous ce nom plusieurs petites agglomérations. La prolongation se fera ensuite vers le quartier « USTO » pour desservir l'université Mohamed Boudiaf, à l'Est d'Oran et s'étendra jusqu'au secteur urbain de Canastel. Une autre ligne est prévue pour relier directement les deux universités, USTO et Es Sénia, mais probablement sans atteindre l'aéroport, mais avec des bretelles vers El Kerma, El Braya et Sidi Chahmi. L'autre tracé prévoit la liaison entre Oran et Mers El Kébir. Le projet du tramway, dont le coût a été évalué à une trentaine de milliards de dinars algériens, aurait de fortes chances d'être ouvert aux actionnaires privés. En tout état de cause, il semble que les responsables concernés n'excluent pas cette éventualité, au moment où le nombre d'entreprises, tous secteurs confondus, appartenant jadis à l'Etat, se compte sur les doigts d'une seule main.