Les laboratoires Vénus forment une société spécialisée dans les cosmétiques et la parfumerie depuis 1981. Le directeur général Kamel Moula nous donne son appréciation sur la participation de son entreprise au 6e Salon du Jouvençal. Il tire la sonnette d'alarme sur la contrefaçon qui a envahi le marché national. Pourriez-vous présenter succinctement les laboratoires Vénus ? Les laboratoires Vénus sont spécialisés dans les cosmétiques et la parfumerie depuis 1981. Nous avons commencé par les shampooings capillaires, les dentifrices et les crèmes. Par la suite, nous nous sommes spécialisés dans les produits para-pharmaceutiques comme l'écran total, les crèmes de soin dépigmentantes. C'est une fabrication sous licence d'un laboratoire français dénommé Sophia. Nous sommes certifiés ISO 9001 depuis quatre ans. Nous allons bientôt être certifiés à 14001 à l'environnement 2007. Vénus est un habitué du Jouvençal. Pourquoi Venus a-t-il instauré cette tradition de participer annuellement au Jouvençal ? Il est clair que nous sommes des exposants fidèles au Jouvençal. Nous sommes là pour une meilleure approche par rapport à la clientèle. Nous voulons être en contact direct avec le public afin de nous améliorer. Cela nous permis de mieux tester et apprécier nos produits. Vous participez au Salon avec des nouveautés ? La nouveauté réside dans un nouveau shampooing antipelliculaire au clinbazole, baptisé Dermolamine. Nous présentons également une huile et un lait solaires. Nous avons à notre actif toute une gamme aussi variée que diverse. Evidemment, l'année 2007 sera ponctuée par plusieurs nouveautés dont, pour l'heure, nous ne pouvons pas donner de détails. Quel bilan faites-vous de l'année écoulée ? C'est un bilan très positif. Cependant le marché informel pose problème. Il nous perturbe sérieusement. Il existe des produits qui sont importés anarchiquement par des revendeurs. Nous lançons un appel aux autorités afin qu'elles mettent un holà à ce genre de pratique et aux consommateurs afin qu'ils n'achètent plus de produits contrefaits. C'est une concurrence déloyale. Il existe des ventes qui se font sans facture. C'est inimaginable de retrouver sur le marché national des produits d'importation identiques aux produits locaux. La loi doit sévir contre ce genre de pratique. Qu'en est-il de votre démarche concernant la station d'épuration avec le ministère de l'Environnement ? Nous sommes toujours en pourparlers avec le ministère de l'Environnement pour justement mettre en place une station d'épuration commune par rapport à la zone industrielle de Blida. Nous œuvrons pour qu'il y ait une station d'épuration dans les plus brefs délais. Il faut que l'environnement suive. Le projet est à l'étude. Les administrations sont à l'écoute de nos doléances. Cela dépend évidemment des opérations économiques qui se font dans l'industrie.