Lardjem est le chef-lieu d'une daïra composée de quatre communes : Il s'agit de Tamlahit, de Sidi Lâantri, de Malâab ainsi que de Lardjem-Centre. La plus importante commune qui est Lardjem, fut créée en 1956. 24 300 habitants vivent dans cette contrée distante de 30 km du chef-lieu de wilaya. La commune ne dispose d'aucune ressource. Avec un budget d'un peu plus de deux milliards de centimes, elle arrive tout juste à couvrir sa masse salariale. « Notre commune fonctionne grâce à une rigueur, voire une parcimonie, dans la gestion des budgets », dira Kadour Sehouane, premier vice-président de l'APC. Cette rigueur a permis aux élus locaux de doter Lardjem d'un grand nombre d'équipements et d'infrastructures socioéducatives. En ce sens, M. Sehouane parle de 18 écoles primaires, 3 CEM, un lycée, un technichum, plusieurs aires de jeux et des structures de soins. Dans le chapitre logement, le vice-président de l'APC a souligné que le staff communal a distribué récemment 110 logements sociaux. Notre interlocuteur a rappelé, par ailleurs, que 158 autres logements furent distribués en 2001 et 100 autres sont en cours de construction. Ces quotas sont toutefois insignifiants si l'on tient compte du nombre de demandes déposées auprès de l'APC. Cependant, cette localité ne dispose d'aucune zone d'activité ni même d'une unité industrielle. « Les terrains d'assiette devant servir de sites pour l'implantation de tels projets sont inexistants à Lardjem », précisera M. Sehouane. Pour contrecarrer ce marasme industriel, les élus comptent beaucoup sur les programmes de soutien à l'agriculture pour faire sortir leur commune de l'ornière. Selon M. Dehouane, « dans la daïra de Lardjem, 498 agriculteurs ont sollicité une aide dans le cadre du PNDA et 391 dossiers sont d'ores et déjà approuvés par les autorités ».