Les habitants du chef-lieu de la commune de Maacem et ceux des douars environnants vivent depuis 1984 à ce jour un calvaire inqualifiable à cause du manque de moyens de transport. En effet, pour se rendre à Ammari, la daïra de rattachement, le citoyen doit éviter forcément le chemin sinueux faute de moyens de locomotion et préfère parcourir près de 35 km pour atteindre un abribus juché au bord de la RN 19 qui lui permet de faire l'autostop pendant plus de 02 heures. Dans cette localité, c'est la loi des transporteurs clandestins qui prime, notamment lorsqu'il s'agit d'un malade qui doit débourser plus de 100 DA pour arriver à l'EPHP de la daïra de Lardjem ou celui de Tissemsilt distants chacun d'eux de 30 km. Selon certains habitants, une femme qui a présenté un cas d'accouchement délicat a rendu l'âme en chemin vers l'hôpital. Un tel déficit a rendu les quotidiens des habitants de ces bourgades de plus en plus calamiteux notamment ceux des enseignants et la frange scolarisée.