Il faut dire qu'à Aïn Beïda, le problème de la distribution de l'eau potable s'est toujours posé de façon cruciale. Pas plus tard que la semaine dernière, les citoyens de certaines cités, comme la cité Chikaoui, nous ont fait part de leur désappointement. La raison ? Ils n'ont pas reçu le précieux liquide depuis une semaine. Depuis que la ville est alimentée à partir du barrage de Aïn Dalia (Souk Ahras), la tension, certes, est moins tendue, mais il arrive nous dit-on, que les pompes de ladite station tombent en panne qui perturbe grandement les lâchages d'eau et affecte durement les ménages. Ces derniers ont parfois recours à l'approvisionnement assuré par des citernes appartenant à des particuliers. Durant les mois de mars et d'avril derniers, la ville recevait 7000 m3 par jour, alors qu'en juillet et août, elle n'en a bénéficié que d'un approvisionnement de 5000 m3. Pourtant, c'est en été que devront être renforcés les lâchages. L'autre problème qui a contribué à perturber la distribution, notamment au niveau des cités Espérance et de 100 Logements, est dû aux déperditions conséquemment à la détérioration des conduites. Dieu merci ! l'Entreprise des travaux d'hydraulique de Annaba (ETHAN), à laquelle ont été confiés les travaux de réfection, a remis en état les anciennes conduites, ce qui a permis le renforcement de la distribution. D'autres points noirs, telles les fuites constatées ici et là, feront l'objet d'une prise en charge. Les cités 603 Logements et 350 (ex-Abattoirs) verront bientôt le renforcement des conduites d'eau et des piquages seront exécutés dans les zones mal desservies, comme c'est le cas à la rue des Bassins. Reste la zone industrielle dont les conduites sont corrodées, parce que fabriquées en acier ! Cette dernière est alimentée par citernes, en attendant la pose de nouvelles conduites.Quoi qu'il en soit, les coupures d'eau ne sont qu'épisodiques et semblent relever de problèmes techniques, faciles à aplanir... Espérons que la distribution ne sera pas perturbée à l'avenir !