N'avez-vous rien remarqué cette dernière semaine ? Les changements d'horaire en France décalant nos programmes télévisés d'une bonne heure ! Mais non voyons. C'est la rubrique environnement ici, le programme télé c'est en page 28. Allons… les changements climatiques imputés à la pollution atmosphérique et qui ont pu être constatés cette dernière semaine par un froid particulièrement saisissant et qui a frappé l'ensemble du territoire ? Vous brûlez, mais ce n'est pas tout à fait ça. S'il est vrai que la baisse vertigineuse du thermomètre qui s'est concrétisée par des chutes de neige sur les plus de 600 m a marqué les annales de la météorologie et même s'il est la conséquence directe des bouleversements que connaît la planète par une suffocation toujours croissante de gaz à effets de serre, cela n'est pas l'information la plus spectaculaire. En effet, à côté des chamboulements climatiques qui font péter les boulons à l'agriculture tantôt incitée à éclore ses bourgeons sous un soleil précoce, tantôt glacée par une pluie de météorites grêlons en plein printemps, le phénomène de cette dernière semaine est doux à l'oreille. Je m'adresse à toutes les personnes dont le cœur est fragile, dont la tension s'emballe à la moindre contrariété, aux personnes âgées, aux nourrissons endormis dans le creux des bras de leur mère. Vous, plus que quiconque, n'avez-vous pas senti la caresse de ce silence. Ecoutez. Rien. La semaine a été froide, voire glacée, mais quel bonheur : pas de pétards. Les plus courageux qui s'étaient empressés d'acheter les premiers arrivages de ces minibombes ont vite été stoppés par des températures avoisinant les 5° au plus bas. Cela fait du bien aux oreilles et cette pollution sonore à laquelle nous étions confrontés tous les ans pour la fête du Mawlid Ennabaoui a sensiblement diminué. Grâce au froid. Alors toujours dans cette optique, je vous souhaite un 30 et 31 mars pluvieux.