Le dossier relatif au projet d'une gare routière est en maturation au niveau des services des domaines pour dégager une assiette foncière, apprend- on de sources fiables. C'est l'entreprise SOGRAL qui a été désignée pour la réalisation et la gestion de cette future infrastructure qui devrait voir le jour dans la localité de Sidi Maarouf pour le compte de la wilaya d'Oran. Cette réalisation viendra renforcer, indique-t-on, les équipements d'accueil des voyageurs, qui font actuellement défaut dans le secteur du transport suburbain, rural et même national. Il a été constaté, en effet, que la grande majorité des communes en sont dépourvues, à l'exception de quelques villes comme Oued Tlèlat, Gdyel, Arzew, Boutèlilis et Bir El Djir. Et quand elles existent, ces infrastructures ne répondent pas tout à fait aux normes, car elles ne disposent guère de toutes les commodités nécessaires que devraient trouver les voyageurs dans une gare routière. On déplore, par ailleurs que leur gestion soit souvent confiée aux services des APC, ce qui laisse à désirer. C'est également le cas des abris bus et des arrêts de bus ayant fait l'objet d'une étude par une commission installée par la direction des Transports en 2002 et remise à la commune d'Oran en vue de leur entretien et réalisation. L'étude est, à ce jour, restée sans suite en raison, argue-t-on, des moyens limités de l'APC qui ne peut pas financer ce type d'opérations. Pour revenir aux gares routières existantes qui desservent essentiellement les lignes suburbaines, rurales et nationales, nous saurons qu'en dépit de la réduction du nombre de sièges dans le cadre d'une opération d'assainissement du transport, ces infrastructures d'accueil sont considérée comme nécessitant une meilleure gestion pour la régulation des déplacements de voyageurs, indique-t-on. On compte, en effet, 57 lignes suburbaines, dont 41 sont exploitées à hauteur de 15 799 sièges repartis sur 685 véhicules. On relève que 34 lignes rurales sur les 43 existantes disposent de 153 véhicules, offrant 2 889 sièges par jour. D'autre part, l'on saura que seulement la moitié des 34 lignes nationales est exploitée avec 6 196 sièges repartis sur 125 véhicules de transport en commun.