LA SANTé S'ENRICHIT à CHETAïBI Totalement livré à l'abandon, l'hôpital 50 lits de Chetaïbi a fait l'objet d'une importante opération de réhabilitation. Outre la grande opération de rénovation de ses structures, une importante enveloppe financière a été engagée pour l'acquisition d'équipements médicaux et paramédicaux. De la table de radiographie à la développeuse, de l'appareil d'échographie à l'automate de biochimie pour les analyses et des automates hématologie aux spectrophotomètres et des 5 tables d'accouchement aux couveuses et tables chauffeuses, la DSP n'a pas fait dans la demi-mesure pour équiper la majorité de ses structures de santé dont 10 polycliniques et les 3 centres de toxicomanie à Boukhadra, Berrahal et Sidi Amar. L'HôPITAL EL HADJAR OPéRATIONNEL EN 2008 Contrairement à ce qui a été avancé par les uns et les autres, ce n'est pas en juillet 2007 que l'hôpital 120 lits d'El Hadjar sera réceptionné mais au courant du 1er semestre 2008. Cette infrastructure, dont les travaux de gros œuvre sont avancés à 90%, soulagera le CHU Ibn Rochd d'Annaba pratiquement saturé. Implantée sur un axe routier dit ravageur, elle disposera de plusieurs services dont ceux de l'orthopédie, neurologie, chirurgie et urgences chirurgicales. Initialement fixée à 200 millions de dinars, l'enveloppe financière a été revue à la hausse pour atteindre les 680 millions de dinars. DES DIZAINES DE FAMILLES EN DANGER Faute d'une sérieuse prise en charge de son dossier, la famille Boukachabia Achour, composée de 5 personnes, est confrontée à une multitude de risques portant atteinte à sa santé. Habitant à la vieille ville, rue de Tabarka, dans une pièce, cuisine insalubre, soumise à une humidité constante et fréquentée par des rongeurs, les membres de cette famille sont tous malades. Il en est ainsi de la mère atteinte d'une pneumonie chronique, la fille anémique et le fils qui vient de se relever d'une grave maladie alors que le père est devenu asthmatique. Risques graves également pour les 68 locataires de la tour C2 Patrice Lumumba. Aux maladies hydriques auxquelles ils sont confrontés, s'ajoutent également ceux d'électrocution et d'asphyxie au gaz. Immondices et ordures ménagères non enlevées, réseau d'évacuation des eaux usées défectueux, câbles électriques de moyenne tension dénudés, sont autant de dangers pour la santé des citoyens. Saisies à maintes reprises, les autorités locales ne sont toujours pas intervenues.