Après l'italien, la langue espagnole à Badji Mokhtar Après les Italiens, c'est au tour des Espagnols d'exprimer leur souhait de voir la langue ibérique enseignée dans les universités algériennes. La réussite de l'expérience italienne aidant, c'est encore une fois l'université Badji Mokhtar qui est sollicitée. C'est pour étudier cette opportunité qu'une délégation espagnole, conduite par M. Carlos Ruiz, conseiller politique et culturel de l'ambassade d'Espagne à Alger, a séjourné à Annaba. Dès leur arrivée, les membres de la délégation ont été reçus par Mohamed Tayeb Laskri, recteur, entouré de ses proches collaborateurs. Le lancement à court terme de l'enseignement de la langue espagnole à l'université Badji Mokhtar a présidé aux débats entre les 2 parties. Des publications régulières Contrairement à beaucoup d'autres institutions et structures de l'Etat, comme la wilaya et l'APC de Annaba, l'université Badji Mokhtar a poursuivi régulièrement et dans le respect des échéances fixées, l'édition de nombreuses revues scientifiques en trois langues : arabe, français et anglais. Pratiquement, chaque faculté dispose d'une publication comportant une multitude d'informations scientifiques et technologiques. El Tawassol (faculté des sciences sociales et humaines) et Perspectives de l'unité de recherche travail, santé, développement, en sont les plus importantes. Une quatrième bibliothèque en construction Une bibliothèque centrale dans l'enceinte universitaire Badji Mokhtar à Sidi Amar, une autre propriété de la direction du palais des arts et de la culture Mohamed Boudiaf, et celle communale, à proximité de la salle Echabab ne suffisent plus à contenir le flux sans cesse croissant des étudiants et des chercheurs. La quantité réduite des ouvrages scientifiques et littéraires est également un handicap pour cette masse de citoyens des deux sexes et de tout âge, à la recherche du savoir. Le problème a été pris en charge par la wilaya avec le lancement du projet d'une quatrième bibliothèque, il y a plusieurs mois. Malheureusement, malgré les instructions fermes du wali, y compris la mise en demeure pour l'entreprise et la menace de résiliation du marché, les travaux n'avancent pas. Grève de la faim à Sidi Achour Depuis presque une semaine, onze étudiants de la résidence universitaire 2500 lits Sidi Achour observent une grève de la faim. Ils justifient leur action par la condamnation pénale, six mois de prison avec sursis, dont ils ont fait récemment l'objet. Il leur était reproché la destruction du mur de séparation entre la résidence garçons et celle des filles. En guise de solidarité avec les grévistes, plusieurs dizaines de leurs camarades des deux sexes ont entamé un sit-in devant le siège de la direction de la résidence. « Nous avons été condamnés à tort. Nous n'avons rien à voir avec la démolition du mur dont se sont rendus coupables des individus encagoulés. Trois parmi nous avaient même alerté la police au moment où ces individus encagoulés commettaient leur acte », a expliqué l'un d'entre eux. Jeudi dernier, 7 de ces grévistes ont fait l'objet d'une évacuation sur le CHU de Annaba pour une assistance médicale.