Les services de l'urbanisme de la wilaya ont enregistré, durant le premier trimestre de l'année en cours, quelque 171 constructions érigées sans permis de construire et 15 constructions réalisées sans tenir compte des normes édictées par le permis de construire. 45 arrêtés de démolition ont été établis par les services des APC. 15 procès verbaux ont été dressés en vu de poursuites judiciaires. Selon une source bien informée, les services de l'urbanisme ont enregistré l'année écoulée quelque 304 constructions érigées sans permis de construire où 221 arrêtés de démolition ont été établis par les communes. Le phénomène de la construction illicite a totalement défiguré le tissu urbain de la wilaya, surtout au niveau du chef-lieu de Mascara qui s'est transformé en un véritable douar, ce qui a poussé les autorités à entamer une lutte sans merci contre les contrevenants qui ont été à l'abri de toute poursuite judiciaire durant plusieurs années. Lors d'une récente sortie sur le terrain, dans la localité Nouari Hamou, le wali a constaté une extension procédée par un habitant sur son domicile. Ce dernier ne s'est même pas empêché de squatter carrément le trottoir. Trottoirs squattés Le chef de l'exécutif a alors exhorté la police de l'urbanisme pour présenter les contrevenants devant les instances judiciaires et de procéder à la démolition de toutes les habitations illicites au niveau du chef-lieu. Interrogé sur son refus d'entamer une opération d'extension du lotissement social dans le quartier Aïn El Baïdha, le wali a confirmé sa décision d'annuler un tel projet. Et de dénoncer le fait que « les responsables qui ont crée ces lotissements ont, malheureusement, distribué les lots de terrains à leurs proches et leurs amis. » Ce responsable a encore estimé que « pour éviter la spéculation, le reste des lots de terrains sera vendu incessamment, selon les prix du marché ».