Le Chabab Baladiat Mila aura frôlé de justesse la relégation à l'issue des deux précédentes éditions. Pour le compte de l'année 2006/200, le moins que l'on puisse dire est qu'il a quasiment hypothéqué toutes ses chances de survie. A quatre rounds du tomber du rideau sur le championnat, soit deux périlleux déplacements chez le NC Magra et l'Olympique El Oued, et la réception de la JSD Jijel et l'USM Sétif, le CBM, lanterne rouge avec au compteur 22 longueurs, distancé par l'OEO 25 points, l'ESG 26 et la JSD et l'UST 28 points, a, toutes proportion gardée, un pied en régionale. Propulsé à la présidence du club suite à l'assemblée du 8 février dernier, le néoboss du Chabab, Salah Aouati, impute la série des mauvais résultats à la conjoncture financière asphyxiante qui a démobilisé les joueurs. « A la prise de mes fonctions, les dettes du club étaient de l'ordre de 2,8 milliards de centimes contre une subvention du fonds de la wilaya de 90 millions de centimes, et 600 millions de centimes de l'APC. Ajoutez à cela, l'état d'esprit guère reluisant du groupe et l'instabilité des entraîneurs, pour ne citer que les Bouzidi, Issaâdi, Adlane Benabderrahmène et, présentement, Abdelhadi Bouguerra. Mais, je demeure confiant qu'en empochant le gain lors des quatre dernières sorties, on pourra éviter le purgatoire ». Interrogé sur le devenir du CBM en interrégions, M. Bouguerra, qui drive l'équipe, nuancera son propos, car, considère-t-il, « la situation est vraiment périlleuse, tout en mettant à l'index l'« arbitrage », surtout lors du précèdent match perdu (2-0) à Aïn Beïda ».