Au cours de la première réunion du conseil de l'exécutif, présidée par le nouveau wali, plusieurs responsables semblaient ne pas maîtriser les données relatives à l'évolution de leurs secteurs respectifs, répondant aux questions de manière évasive. Des projets inscrits l'an dernier ne sont pas encore entamés alors que d'autres sont à l'arrêt sans raison valable.Des dépassements des délais de réalisation (jusqu'à 12 mois) et le suivi non assuré par les responsables des bureaux d'études et des maîtres d'ouvrage ont été également signalés. Un constat bien amer lorsque l'on connaît les budgets colossaux alloués à la wilaya dans le cadre des différents fonds : 1082 milliards de centimes pour le plan sectorial de développement, consommés à 70 %, 222 milliards dans le cadre du programme complémentaire et 295 milliards sur le plan de la relance économique dont 214 milliards ont consommés. Le secteur de l'éducation aura bénéficié de la part du lion, notamment pour la réalisation des infrastructures, ce qui n'a pas pour autant réglé l'important problème de la surcharge des classes. La santé publique reste le secteur le moins nanti du fait que ce secteur vital n'a pas bénéficié de la moindre enveloppe financière pendant les 5 dernières années, ce qui fera dire au premier responsable de la wilaya que la santé publique à Djelfa est gravement atteinte et qu'il est urgent de redresser la situation. Tous les directeurs et les chefs de daïra seront sommés de veiller à une meilleure prise en charge de leurs secteurs et à une gestion plus rigoureuse.