La gestion controversée des œuvres sociales dans le secteur de l'éducation continue de susciter incompréhensions et, surtout, colère, plusieurs mois après le gel de la commission, dont le mandat avait expiré. Le syndicat UNPEF, parti déjà en guerre depuis longtemps contre cette situation pénalisante pour les 12 000 travailleurs du secteur, semble innover, cette fois-ci, en invitant les employés à signer une pétition qui circule actuellement pour non seulement « dénoncer ce gel, mais pour exiger aussi des comptes, après dépôt d'une plainte au niveau de la justice contre ceux qu'ils accusent d'avoir dilapidé les biens de cette structure ». La situation, faut-il le souligner, est induite par le conflit qui secouait les structures de l'UGTA. Un conflit qui semble, toutefois, trouver aujourd'hui son épilogue à travers la mise sur pied, par la centrale syndicale, d'une union de wilaya, en attendant le congrès. Mais la longue attente continue de susciter colère et incompréhensions. La déclaration, déposée par l'UNPEF au niveau de notre bureau, parle même de « retenues sur salaires sans raisons ». Une source de la direction de l'éducation fait, toutefois, état d'un travail qui s'effectue dans la légalité par l'instance désignée et qui ne fait qu'« appliquer les délibérations ».