L'on se rappelle que le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, avait, lors de la visite de travail effectuée en novembre 2006 dans la région, annoncé publiquement la résiliation du marché avec cette entreprise pour cause de retards prolongés dans la réalisation de cette œuvre. Chlef. De notre correspondant Or, cette décision n'a pas été mise à exécution en raison, semble-t-il, de l'inexistence sur le marché national d'intervenants spécialisés dans les travaux maritimes. Ainsi, l'entreprise Sotramo a été maintenue sur les lieux avec l'obligation toutefois de renforcer ses équipes techniques et de donner une nouvelle cadence aux restes des travaux à réaliser estimés à 30%. Cependant, cette mise en demeure n'a eu aucun effet sur l'état des travaux qui allaient, selon une source sûre, connaître le même sort sans aucune évolution positive des moyens d'intervention. Selon les informations en notre possession, une réunion s'est tenue récemment sur le sujet au siège de la wilaya et une nouvelle mise en demeure a été adressée à la direction de l'entreprise pour relancer le chantier avant le 15 mai. Passé ce délai, les autorités envisagent carrément de résilier le marché avec cette entreprise et de confier les travaux restants à des sous-traitants spécialisés, nous dit-on. Rappelons que ce projet traîne en longueur depuis le 23 mars 2002, date de son lancement au titre du premier plan de relance économique, et son taux de réalisation ne dépasse guère les 70%. Devant cette situation, l'enveloppe initiale de 100 milliards de centimes a été réévaluée pour atteindre 300 milliards de centimes. L'ouvrage qui est conçu pour accueillir 65 sardiniers, 25 chalutiers et 34 petits métiers, devait être réalisé dans un délai de 40 mois et contribuer à l'amélioration de la vie socioéconomique de la région.