L'entreprise de construction turque Atlas a jeté l'éponge quant à la reprise des travaux de réalisation des 580 logements (programme 2002) au site Aadl de Bache djarah, à l'arrêt depuis l'été 2006. « Les quelques travailleurs qui s'y trouvent ont quitté les lieux lundi », a-t-on appris, hier, auprès de l'Association qui regroupe les postulants. « Le chef du projet a affirmé que la décision du retrait est venue de la direction du groupement dont relève l'entreprise », indique-t-on. L'Atlas, pour rappel, s'est installé sur le chantier le vendredi 20 avril en présence de responsables de l'Aadl. A cette occasion, une promesse a été faite de (re)lancer les travaux dans un mois et un délai de 18 mois a été fixé au constructeur pour livrer l'ensemble de ce programme. « Les deux parties ne se sont pas entendues sur quelques détails du marché », déclare-t-on. Aux dernières nouvelles, une délégation de l'Entreprise chinoise CSCEC s'est déplacée, hier, sur le site, en présence du directeur central de l'Aadl, Ahmed Bey. Il faut savoir que l'entreprise turque a été engagée après que la CSCEC ait refusé, fin janvier 2007, de prendre le chantier. A ce propos, selon les membres de l'Association, les Chinois feront connaître leur décision finale la semaine prochaine. Notre tentative de contacter depuis lundi la chargée de presse de l'Aadl pour plus d'information, n'a pas abouti.