Quatre-vingt-dix mille huit cent dix repas chauds ont été servis pendant la première semaine du mois sacré au niveau des 12 restos du cœur installés à Djelfa, Aïn Oussera, Messaâd et Hassi Bahbah et 11 444 couffins coûtant chacun jusqu'à 3 000 DA ont été distribués aux nécessiteux. Ramadhan à DJELFA Ces actions sont supervisées par le comité de solidarité. Le budget de wilaya consacré à cette opération est de 5 000 000 DA. La participation de la commune est estimée à 34 360 000 DA et la subvention accordée par le ministère de la Solidarité et de l'Action sociale s'élève à 39 760 000 DA. Aussi, et si les plus démunis sont pris en charge par le comité de wilaya, les prix affichés sur les étals sont à la portée des bourses les plus modestes. Les prix de la majorité des produits ont sensiblement chuté grâce à une surproduction, selon les commerçants. La courgette est cédée entre 15 et 20 DA le kg, la tomate à 25 DA, le poivron à 60 DA et la pomme de terre entre 20 et 30 DA, en signalant qu'au début de Ramadhan, ces produits coûtaient deux à trois fois plus cher. Les prix de la viande rouge connaissent une certaine stabilité : de 608 à 700 DA le kg. Cependant, la viande fraîche, qui reste pour beaucoup hors de prix, est boudée par la clientèle qui se rue sur la viande congelée vendue à des prix raisonnables : 360 DA pour le veau et 430 DA pour l'agneau. Le poulet, qui avait pris de l'envol il y a quelques semaines, coûtant jusqu'à 290 DA le kg, ne vaut plus que 210 DA et sera revu à la baisse dans les prochains jours, selon certains bouchers. La viande fraîche importée, quant à elle, n'est toujours pas arrivée sur les marchés de la wilaya. Par ailleurs, si l'abondance et la qualité des produits exposés permettent aux citoyens de s'approvisionner dans de meilleures conditions, l'hygiène laisse à désirer. Les couloirs du marché central de la ville de Djelfa sont jonchés d'abats lavés dans des bassines à la propreté douteuse et ce à même le sol, provoquant des inondations rendant les lieux impraticables. Pour les responsables de la direction du commerce, la responsabilité incombe en premier lieu à l'APC. « La commission d'hygiène est complètement absente », nous ont-ils déclaré. Les brigades chargées du contrôle de la qualité ont effectué, pour leur part, 128 interventions au cours des dix premiers jours du mois en cours. 37 infractions ont été relevées au niveau des commerces de l'agroalimentaire et un quintal de viande avariée a été saisi. Concernant les pratiques commerciales, 215 interventions ont été enregistrées dont 52 infractions (défaut d'affichage des prix, de registre du commerce, fausses factures, etc.). La deuxième quinzaine de ce mois, et en prévision de l'Aïd El Fitr, « le paquet » sera mis sur le contrôle des prix des effets vestimentaires et de la qualité de la friperie sachant que les vendeurs de ce genre de vêtements ne possèdent pas toujours le certificat de conformité.
