En dépit des mesures préventives mises en pratique sur la nationale 19 qui tire sa provenance de Maghnia pour atteindre Naâma, la multiplication des accidents mortels de la route demeure évidente. Cette contrée à trafic intense, entre Zouia et Maghnia, principalement au niveau de M'samda qui jouxte cette voie, reste un point noir. La mort, mardi premier du mois, d'un enfant de huit ans, écrasé par une Mercedes à l'entrée de ce village de deux mille habitants, provoquant par la suite l'indignation des autochtones, aggrave davantage la situation et accroît le nombre de victimes, estimé aujourd'hui à 27. Pour tenter de déterminer les origines de cette inquiétante inflation d'accidents mortels de la route, nous nous sommes rendus sur les lieux. Durant notre parcours, nous avons constaté que les facteurs routiers n'étaient en aucune façon le mobile. Le revêtement de la chaussée était récent, matérialisé par des marquages visibles et une signalisation suffisante : panneaux de direction, d'indication et de danger. Malheureusement, comme nous l'ont exprimé les occupants de cette région, les facteurs humains interviennent dans la plupart des accidents et la vitesse est la première responsable. D'autres facteurs appuient ce carnage, comme l'infraction au code de la route : dépassement non réglementaire, état dégradé des véhicules, etc.