Les travailleurs de l'entreprise des eaux ménagères de Saïda montent au créneau en appelant au renouvellement des structures organiques de leur représentation syndicale, voulant ainsi mettre fin à une situation caractérisée par un vide juridique et ce, depuis l'emprisonnement de l'un de leurs représentants, suite à la découverte d'un trou estimé à plus d'un milliard de centimes. Une estimation fournie par la brigade économique relevant des services de la police judiciaire de la wilaya. Pour ce faire, il a été procédé à la collecte des candidatures et à la tenue d'une assemblée générale (AG) en vertu de laquelle une section syndicale sera élue et dont les membres auraient, entre autres, la tâche de veiller sur le fonds de la commission des œuvres sociales. Par ailleurs, ces mêmes travailleurs insistent sur la nécessité de mettre fin à l'usage des mesures arbitraires qui viennent de frapper certains employés. Dans ce contexte, il a été évoqué le cas des 12 salariés congédiés abusivement en 1999 et qui n'ont de cesse de demander, depuis, leur réintégration. Leurs doléances seraient restées vaines. Selon certains travailleurs, il y aurait des parties tapies dans l'ombre et qui, par tous les moyens, visent à saborder la tenue de l'AG. Enfin, tout cela est en train de se produire à un moment où l'entreprise des eaux effectue son passage à l'Algérienne des eaux (ADE).