Le parcours chaotique du MOC, cette année, n'en finit pas d'alimenter les discussions des fans des Blancs, qui n'ont toujours pas digéré le fait que l'équipe se retrouve, encore une fois, à jouer les seconds rôles pour la quatrième année de suite en superdivision, malgré un bon départ en début de saison. Les perturbations qu'ont connues les joueurs, et surtout le staff technique, ont eu des effets négatifs sur le rendement de l'équipe. Ajouter à cela une gestion opaque de l'actuel staff dirigeant. L'entraîneur, Rachid Boufas, à qui est revenue la lourde tâche de sauver, encore une fois, le club de la relégation, commentera les péripéties du club en déclarant : « Le MOC a souffert surtout du manque de stabilité qui est le gage de la réussite et de la performance. L'équipe a eu, lors d'une première phase, des résultats très probants, même si certains faisaient la fine bouche sur la manière, mais il faut dire que les résultats y étaient. Le départ de Latrèche a, par ailleurs, été mal géré, puisqu'il s'ensuivra une crise profonde qui a sérieusement perturbé les joueurs et même le staff dirigeant, alors que le club, qui aspirait à l'accession, s'est finalement trouvé en train de défendre ses chances de maintien ». Une crise profonde, qui a obligé la direction du club à faire appel à quelqu'un de la maison, après les épisodes infructueux de Medjadj et de Bouarrata. Boufas reconnaît que sa mission n'a pas été toujours facile : « J'ai pris en main le club dans des conditions extrêmement difficiles et j'ai failli jeter l'éponge dans diverses occasions, mais à force de croire en les chances de l'équipe, nous avons réussi le pari de sauver les meubles et d'éviter la catastrophe. » Concernant ses propositions pour le recrutement de la prochaine saison, Boufas dira clairement :« Le club doit récupérer ses propres joueurs, qui connaissent bien la maison MOC et peuvent apporter beaucoup de choses. Je pense à Bourahli, Belhadef et Bouharbit ... Ces joueurs seront un atout indéniable pour le club qui doit retrouver au plus vite l'élite. » En attendant, le seul souci des Mocistes, maintenant c'est la guerre ouverte entre Bourefaâ et ses détracteurs, une guerre qui n'arrange pas les deux parties et encore moins le club.