Les projets de réalisation de logements à lancer, en cours et à l'arrêt, sont à l'ordre du jour de la réunion que doit présider aujourd'hui Brahim Benghayou, wali d'Annaba. L'ensemble des intervenants, dont les membres du conseil exécutif et les présidents d'Assemblée populaire communale, sont au rapport. Les chantiers à l'arrêt, les constructions illicites, la situation des entreprises de réalisation, les matériaux de construction, les actes de propriété de terrain à bâtir, le dernier quota de 1000 logements qui s'ajoute aux 14 000… seront particulièrement scrutés. D'une certaine manière, c'est une mobilisation sans précédent de la communauté administrative et technique de la wilaya chargée du dossier de réalisation des programmes de logements. Leitmotiv : trouver un débouché à chaque problème posé, y compris celui des promoteurs privés lancés dans la construction sans permis de construire. Depuis la mise à exécution du programme présidentiel de 1 million de logements à travers le pays, la wilaya d'Annaba a initié son plan quinquennal 2005/2009. Deux années après, elle est l'une des rares sinon la seule à avoir matérialisé l'ensemble des projets dans les 3 catégories : LSP, LSL et rural. Ce qui lui vaut des coups bas des spéculateurs, entreprises déficientes et entrepreneurs de mauvaise foi, actes néfastes des corrompus abusant du monopole de l'etat sur le ciment… La réunion d'aujourd'hui est emblématique de la politique menée par les pouvoirs publics locaux en faveur des logements, toutes catégories confondues. Depuis le lancement, en 2002, du premier programme stratégique de logements, la wilaya d'Annaba n'a jamais relâché ses efforts. L'on s'est beaucoup plus mobilisé, à partir de 2005, pour stimuler les énergies des entreprises et favoriser la création d'autres. Dans la cagnotte de l'Office de promotion et de gestion immobilière (opgi), principal bras armé des pouvoirs publics locaux dans leur combat pour l'éradication de l'habitat précaire, il y a 9 milliards de dinars. Ce qui donne à Annaba le droit de figurer en tête de liste des acteurs du programme présidentiel. Or, malgré une bonne santé financière, plus de 4000 logements sont en souffrance au mois de mai 2007.