C'est le constat que semble partager de nombreux patriotes de la région qui opèrent toujours en collaboration avec les éléments de l'ANP, stationnés dans cette localité distante d'une dizaine de kilomètres de Merine. Une localité pratiquement mise à sac par les groupes armés qui y trouvaient refuge durant les années 90, vu que la région se caractérise par un relief accidenté et des forêts très denses, presque inaccessibles. « Les éléments résiduels, les irréductibles, dont le nombre n'excéderait en aucun cas la dizaine, se sont éclipsés depuis deux mois, date à la quelle ils s'étaient emparés d'un troupeau de moutons en pâturage dans les envions d'Amelza », fait remarquer un patriote du village de Ouala, en expliquant ce repli par les efforts et moyens déployés récemment par les services de sécurité. Selon notre interlocuteur, les opérations de recherches menées fréquemment sur le terrain, tendent essentiellement à retrouver d'anciennes casemates et d'éventuelles caches d'armes qu'auraient laissées les groupes armés.
