Une journée dédiée à la mer et à l'environnement, célébrée chaque année dans le monde par une entreprise nipponne, a été organisée à Palm Beach Club de Sidi Fredj, en partenariat avec Yamaha à laquelle a été d'ailleurs convié un représentant de cette entreprise venu du Japon, Mitsuhiko Yoshida, qui s'est fait fort d'expliquer aux participants les principes auxquels tient l'entreprise, leader mondial. Lui emboîtant le pas, Philipe Bonilla du bureau de liaison de Yamaha à Casablanca, au Maroc, fait remarquer que l'entreprise fait corps avec une philosophie dont il n'est guère aisé de traduire le sens : le kando. Celle-ci consiste « à aller au-delà des attentes du consommateur ». Des académies pour l'apprentissage sont ouvertes au Japon. Y prennent part, non seulement les novices, mais tous ceux qui sont intéressés par ce moyen ludique qu'est le jet-ski, soutient M. Bonilla. Le représentant exclusif de la marque en Algérie, Safer Tabi, gérant de l'entreprise Manarmo, assure que le marché des jet-skis est « en constante évolution ». Preuve en est, le fait que son entreprise vend, chaque année, pas moins de 30 engins de ce genre, en plus du large éventail des produits de Yamaha. S'y pressent dans les douze points de ventes installés, à travers le territoire national, des particuliers, des institutions publiques, comme la Protection civile ou encore les instituts maritimes, comme celui de Bou Ismaïl. Ils furent parmi ceux qui ont été invités à assurer le bon déroulement de la manifestation qui s'est déroulée au Palm Beach Club. Un projet de montage de jet-skis devra être opérationnel fin 2008, indique Safer Tabi. M. Larfaoui, tenant de ce club, un lieu convivial où se pressent des familles sans la crainte d'être importunées, relève qu'une association doit être mise sur pied afin de sensibiliser les plaisanciers. « Comme il existe des chauffards sur nos routes, il y en a sur la mer. Ces derniers doivent être sensibilisés aux dangers qu'ils peuvent représenter à ceux qui fréquentent les plages. Des opérations d'une telle envergue seront organisées, si le souhait en est fait par les participants. Chacun selon son matériel. » Pas moins de 35 jet-skieurs ont été conviés à la manifestation appelée Algiers Fun Day. Gherarmi Reda fut l'un d'eux. Mordu de ce sport qu'il pratique depuis pas moins de quatre ans, ce commerçant de Belfort, El Harrach, ne cache pas son amertume quant à l'inexistence d'une association pour prendre à bras-le-corps ce sport, répandu partout ailleurs. « L'été, on s'entraîne à Palm Beach et à La Madrague (El Djamila) et l'hiver, on préfère aller du côté de Aïn Benian », relève-t-il. Un parcours a été organisé pour les concurrents qui peuvent slalomer à travers les bouées installées à quelques mètres du rivage. Au-delà de la compétition, les organisateurs visent, à travers cette journée, la première du genre en Algérie, à préserver le littoral et à inculquer les règles de sécurité. De même, les plaisanciers doivent être au fait des dangers qu'ils encourent en mer, et ceux qu'ils peuvent provoquer involontairement ou par méconnaissance des règles en vigueur. Des prix ont été donnés aux plus méritants des jet-skieurs. Une gamme variée La gamme des jet-skis est variée. Il en existe plusieurs, mais ont tous quelques caractéristiques communes. Le jet à bras se différencie ainsi du jet à selle, par le fait qu'il est démuni de toute assise. Son pilote doit se tenir debout, les pieds dans une plate-forme, le baquet en l'occurrence. Son guidon est monté sur un bras articulé qui l'accompagne dans ses mouvements verticaux. Le jet à bras est aussi appelé stand-up. D'un gabarit supérieur au jet à bras, l'autre jet, appelé Run, est doté d'une assise.