La compétition comprenait des épreuves de slalom chronométrées sur des engins Yamaha. Le Nippon Yamaha compte s'installer d'ici à 2008 en Algérie; il projette de construire une usine de montage d'ici à la fin 2008 à Alger. Cette dernière versera essentiellement dans l'usinage de motocycles. L'information a été révélée à L'Expression par M.Nabuyuki Sasaki de Yamaha Motor Co, LTD, à l'occasion d'une compétition de moto-marines, organisée en ce début juin à Palm Beach, à l'ouest de la capitale. En parallèle à ce projet, notre interlocuteur a également évoqué l'ouverture d'un chantier naval, autorisé Yamaha. L'information a donc été révélée en présence de M.Safer-Tabi Rabah, directeur général de Manarmo SNC, représentant exclusif de Yamaha dans notre pays. Rappelons que l'événement sportif qui a eu lieu au club Palm Beach est une première en Afrique. Comprenant des épreuves de slalom chronométrées sur engins Yamaha, validées par M.Sasaki, délégué spécialement pour l'occasion par Yamaha Japon. Cette compétition sportive se déroulera régulièrement un peu partout dans le monde, particulièrement en Australie. Arborant le slogan «fun day», elle a pour but de sensibiliser tous les amoureux de la mer sur le nécessaire respect des codes maritimes. Insistant sur le fait que la Grande bleue a un ordre à respecter et impose un comportement qui repose sur les valeurs et les principes de l'écologie. Leader mondial, Yamaha est représenté depuis six ans déjà en Algérie. Et seulement depuis quatre ans pour le jet-ski. En Algérie, ce constructeur écoule la majorité de ses moteurs marins dans le secteur de la pêche, très demandeur (80%). Alors que le reste est généralement acquis par les plaisanciers et autres clients. Il dispose sur le territoire algérien, et pour une clientèle variée, de 12 points de vente, répartis à travers une quinzaine de wilayas. La commercialisation de ses produits est accompagnée d'un service après-vente (SAV) efficace. Notons que l'inédite manifestation sportive dont a été le théâtre la plage de Palm Beach, a été coorganisée avec la marine nationale, l'ISM (institut des sciences de la mer) de Bou Ismaïl, les gardes-côtes et les autorités locales. 32 compétiteurs se sont alors mesurés dans quatre catégories et sur des engins dont la puissance variait entre 80CV et 170CV. Le maître-mot était à ce moment-là: sécurité, plaisir, détente et protection de la mer.