« Nous sommes vraiment étonnés quant aux dires injustifiés portant sur l'interdiction de cinq plages de la commune. Jusqu'à aujourd'hui, l'APC n'a reçu aucun arrêté émanant de la wilaya portant interdiction des plages : Paradis Plage, Claire Fontaine, St Germain, les Dunes et les deux autres n°1 et n°2 de Cap Falcon », dira le maire de Aïn El Turck. On apprendra auprès d'un officier de la protection civile que ces plages ont été interdites à la baignade par la wilaya : « les 621 agents mobilisés par la protection civile n'assureront pas la surveillance de ces plages. » Quant au 1er vice-P/APC, il déclarera que « la plage des Dunes est mise en concession. L'ouverture des plis déposés depuis une semaine se fera dimanche prochain ». Cette plage a été interdite car elle n'a pas d'accès adéquat, a-t-on appris auprès d'une source de la commission du tourisme. Un autre son de cloche venant du P/APC déclare que « deux escaliers conformes et bien aménagés assureront la descente vers cette plage. » Prisée par les familles Il semble que la plage mitoyenne, dite Peloton, n'a pas un accès propre. Il faut passer par les escaliers de la plage des Dunes et puis traverser une soixantaine de mètres pour rejoindre la plage Peloton qui reste très prisée par les familles de Aïn El Türck. Quant aux écoulements des eaux usées sur les plages, un responsable de l'Office National de l'Assainissement a bel et bien affirmé que le déversement des eaux usées n'est plus efficient. Les neuf stations de pompage, dites de relevage, sont opérationnelles 24 h/24. Les effluents urbains sont pompés vers les trois bassins de rétention, sis derrière la décharge de Cap Falcon. On apprendra auprès d'une source de la Subdivision de l'hydraulique qu'un seul déversement est efficient sur la plage de St Germain car les eaux usées qui s'y déversent proviennent du village agricole de Fellaoucène, via le boulevard Clemenceau, pour se déverser enfin sur la belle plage de St Germain. L'idée ingénieuse préconisant l'installation d'une petite station de relevage sur Oued En Namous (Moustiques) qui passe par le village agricole pour pomper les eaux vers le collecteur principal de la commune de Bousfer, n'a pas plu aux responsables. « L'étude a été bien établie par un de nos agents de la Subdivision mais elle a été mise en jachère », indiquera notre interlocuteur. In fine, le maire de Aïn El Türck s'est réclamé déterminé à ne pas céder devant « ce chantage déguisé. »