La grande poste de Saïda est constamment bourrée de monde, particulièrement les 24 de chaque mois, jour de paie réservé aux retraités. Les usagers endurent souvent un calvaire. Les scènes de bousculades y sont légion. « Nous avons adressé plusieurs correspondances au directeur d'Algérie poste qui se complait dans l'immobilisme », regrette le premier responsable de la FNTR de Saïda. L'inspecteur des recettes principales dira : « Je ne peux pas donner de chèques de secours à nos clients ; c'est impossible. » Certains usagers se rabattent sur les fameux distributeurs de billets de banques pour encaisser leur paie. Ils constatent souvent que ces machines sont presque toujours en panne.