L'artiste syrien Assaâd Fodha a été honoré, avant-hier, lors d'une cérémonie organisée au Théâtre national algérien (TNA). Connu pour s'être distingué dans plusieurs rôles, le comédien syrien Assaâd Fodha, déclarera que l'hommage qui lui est rendu par le ministère de la culture, lui a mis du baume au cœur. « Cette distinction tranche aveec les autres hommages rendus dans d'autres pays », relève-t-il. Le commissaire du festival du théâtre professionnel, M'hamed Benguettaf assure, pour sa part que « cette distinction est un hommage fort à un homme très en vue dans le monde artistique. Un artiste connu pour ses contributions au service de l'art ». D'autres hommes de culture ont été honorés lors de cette soirée. Des distinctions ont été ainsi remises à l'animateur du théâtre amateur, Hamlaoui Abdallah et au journaliste et critique théâtral, Djeroua Allaoua Wahbi « en reconnaissance à leur apport au quatrième art, au développement et à la promotion de la culture algérienne ». Par ailleurs, il est à signaler que l'ancien commissaire d'Alger capitale de la culture arabe, a fait le déplacement contre toute attente. Interrogé, M. Bouchama dira que la raison de son déplacement inattendu est le respect qu'il voue à son ami Fodha, qu'il a connu lorsqu'il était en poste à Damas. « L'homme doublé de l'artiste n'a jamais refusé une invitation émanant de l‘Algérie », soutient-t-il. Au sujet des relations plus ou moins tendues avec la ministre de la culture, Mme Khalida Toumi, l'ancien ministre fera remarquer que s'il la rencontre dans les couloirs, « je la saluerai sans plus ». Evoquant le poste de commissaire qu'il a occupé, il lancera, tout compte fait, une pique à la ministre de la Culture : « Le poste est toujours vacant mais, qui pourra l'accepter ? » « Moi, je suis en réserve de la République. Pour parler de mes projets, quatre livres ont été envoyés à des maisons d'édition et je travaille actuellement sur un cinquième qui aura pour thème Césarée », indique M. Bouchama.