La carte à puce « chifa », qui sera bientôt mise en service par la Caisse nationale de sécurité sociale, mettra fin au fameux carnet sanitaire dont les concepteurs n'ont pas encore réussi à en prouver l'utilité. En dépit du lot de tracasseries qu'ils ont occasionné aux malheureux assujettis de l'organisme social. La nouvelle carte est présentée comme un document électronique qui permet « l'identification de l'assuré et de ses ayants droit, qui facilite le remboursement des prestations de l'assuré et fait valoir les droits aux prestations de sécurité sociale ». Elle permettra à l'assuré d'« être remboursé sans avoir à en formuler la demande ». Il est précisé que la carte à puce est délivrée gratuitement à l'assuré qui sera convoqué. La carte « chifa » doit être présentée au médecin pour une consultation, au pharmacien, ou pour des soins dans un établissement sanitaire public et /ou privé. Elle comporte également des informations clé du professionnel de la santé ou « token » concernant l'identification du médecin et le lieu d'exercice de sa profession par rapport à sa convention avec la CNAS. La « token » permet au praticien concerné d'accéder au logiciel contenant les informations que renferme la carte à puce du patient. Le médecin aura accès à l'historique des soins dont a bénéficié son patient et aux données médicales d'urgence.