Cinq sites ont été choisis par la commune d'Oran comme alternative pour remplacer les marchés illicites : un à Haï Cheklaoua, à proximité du cimetière américain, sur une superficie de 5 ha, deux à Haï El Othmania sur une superficie de 8 ha, un à l'USTO et le dernier à Haï Essedikia. Les secteurs urbains que compte la ville d'Oran ont été destinataires d'une correspondance administrative pour entamer l'opération d'identification des assiettes foncières à l'abandon. Des fiches techniques seront également établies par la suite afin de cibler les superficie pouvant abriter les futurs marchés couverts inscrits au profit de certains secteurs dépourvus de ces infrastructures, apprend-on. Une fois identifiés, ces sites feront l'objet d'un POS (Plan d'Occupation des Sols) pour arrêter les options selon les recommandations de la tutelle. Par ailleurs, l'on saura que le projet de réhabilitation de nouveaux marchés de fruits et légumes, au niveau de la commune d'Oran, a été initié par la wilaya en raison de la flambée de prix constatée dans les marchés sédentaires. « Initialement, la tutelle a prévu la réalisation de cinq marchés à travers certains quartiers de la ville, en attendant la présentation d'autres fiches techniques ». Notons que le projet visant la réalisation de nouveaux marchés couverts a été inscrit par l'ex-wali d'Oran, après l'entrée en vigueur de l'arrêté interdisant l'installation de marchés hebdomadaires. Pour rappel, cinq sites ont été choisis par la commune d'Oran comme alternative pour remplacer les marchés illicites. Il s'agit d'un espace à Haï Cheklaoua, à proximité du cimetière américain, sur une superficie de 5 ha, deux à Haï El Othmania sur une superficie de 8 ha, un à l'USTO et le dernier à Haï Essedikia. Signalons que la ville d'Oran compte actuellement une trentaine de marchés couverts, dont 3 se trouvent dans un état de dégradation totale. Cet état de fait a entraîné leur fermeture. « Plus de 100 marchés informels ont été éradiqués au niveau d'Oran depuis l'an 2000, après leur interdiction pour des raisons sécuritaires et hygiéniques. D'ailleurs, plusieurs espaces publics ont été transformés en dépotoirs sauvages par des marchands ambulants qui étalent leurs marchandises d'une manière anarchique », dira un responsable de la direction du Commerce.