Trois espaces ont été choisis comme alternative pour remplacer les marchés illicites qui ont pris de l'ampleur dernièrement. Une commission composée des représentants des directions du Commerce, de l'Environnement, de la police et de l'Urbanisme ainsi que du maire et des délégués des secteurs urbains, a été chargée de cette mission. Ainsi, après l'étude du plan des cadastres de la commune d'Arzew, 3 espaces ont été choisis afin d'être aménagés pour servir de marchés. L'un à Haï Ben Boulaid, à proximité de la gare routière, un autre à la Cité Ahmed Zabana où le nombre des marchés sédentaires a progressé ces derniers temps. « Les immondices et autres détritus abandonnés par les marchands ambulants ne cessent de polluer l'environnement et entraver la circulation routière, notamment sur le grand boulevard de la Cité où l'anarchie et le défaut d'hygiène gênent énormément les citadins », dira une source de l'APC d'Arzew. Quant au troisième emplacement du marché, il a été recommandé au niveau de la localité d'EL Mohgoun, où les sites investis par les pseudos commerçants attirent des meutes de chiens errants. Notons que les commerçants qui y exercent ont fait l'objet d'une opération d'identification dans le cadre de la réglementation des activités commerciales informelles. Signalons aussi que la ville d'Arzew compte actuellement une trentaine de marchés illicites, dont 3 se trouvent dans un état de dégradation totale au centre-ville, à Ben Boulaid et à Haï Zabana. Une dizaine de marchés informels ont déjà été éradiqués au niveau de la ville d'Oran depuis 1997, après leur interdiction pour des raisons sécuritaires et hygiéniques.