Une journée d'étude ayant pour thème « Les intoxications alimentaires » a eu lieu hier mercredi, à la maison de la culture Nouar Boubakeur, et a regroupé, outre les directeurs régionaux et les directeurs de commerce de 17 wilayas, les représentants de 8 chambres de commerce et d'industrie, les représentants des laboratoires CACQUE, ainsi que les responsables de 22 associations de la protection du consommateur. Ce regroupement, qui se tient après ceux de Ouargla et de Djelfa, a été encadré par des directeurs généraux et centraux du ministère du Commerce. L'intervention de M. Yahiaoui, représentant ce ministère, a été essentiellement axée sur les mesures prises par les pouvoirs publics pour juguler le phénomène des intoxications alimentaires qui ont fait et font des victimes parmi les consommateurs. Toutefois, il a été relevé que, comparativement aux années passées, un net recul du phénomène a été enregistré, et ce, grâce à un dispositif législatif réglementaire approprié. M. Yahiaoui n'a pas manqué de souligner que « la qualité ça se paye et ça paye ». Autrement dit, quand les critères de « qualité, de salubrité et de conformité » sont respectés, on ne peut que se féliciter d'avoir dans son assiette des produits conformes. Quoi qu'il en soit, tout un chacun est appelé à jouer son rôle, du producteur au consommateur, en passant par le distributeur, le grossiste et le détaillant, tous sont tenus de respecter les règles du jeu. Ainsi en est-il pour le maintien de la chaîne de froid qui ne doit pas être rompue, car il y va de la santé du consommateur. A titre d'exemple, un malade traité pour une intoxication alimentaire revient trop cher. Et quand on a 4000 à 6000 cas à traiter, on imagine les sommes colossales que nécessitera l'hospitalisation. Au cours du point de presse accordé aux correspondants locaux, l'orateur a souligné que parmi les 1 100 000 commerçants et 60 000 producteurs nationaux, il n'y a que 2500 agents chargés du contrôle de la qualité, ce qui est dérisoire. Toutefois, d'ici 2008, 500 autres agents seront recrutés et viendront renforcer les 2500 déjà en exercice. D'autre part, le représentant du ministère a relevé que c'est lors des fêtes traditionnelles que l'on enregistre le plus grand nombre d'intoxications alimentaires. Aussi, faut-il informer, vulgariser, sensibiliser les citoyens sur les mesures à prendre dans la préparation des mets, 40% d'intoxications alimentaires sont donc signalées en cette période de canicule. Les autres sujets développés au cours de cette journée ont trait à la conformité des produits et à la sécurité alimentaire. En marge des cycles de conférences, s'est tenue une exposition sur les différents processus de la production agroalimentaire. Une pièce théâtrale ayant pour thème « L'intoxication alimentaire » a été présentée au public en guise de clôture.