La daïra de Sidi Amar est confrontée aux retards dans ses projets de logement, en raison de la défaillance des entreprises de réalisation. Les responsables locaux sont mis en demeure de rattraper le retard dans les travaux et achever avant la fin du mois de janvier 2008 toutes les opérations de logement inscrites depuis 1997 jusqu'à 2001. « Je ne veux plus entendre parler de prise en charge de vos chantiers, indique le chef de l'exécutif de la wilaya de Tipaza. Il faut vous mettre une fois pour toutes dans l'esprit qu'il faut normaliser la distribution des logements. Les citoyens doivent se rendre compte que les programmes de logement sont inscrits et que vous êtes condamnés à les terminer dans les délais. » Et d'enchaîner : « Toutes les demandes de réévaluation des prix des projets ont été honorées par le ministère des Finances. Vos arguties, je ne les supporte plus. » Après le passage « de l'orage », les responsables locaux ont montré l'autre volet de la commune de Sidi Amar qui s'est mise au vert : il s'agit de l'aménagement d'un jardin public en plein centre de la localité. L'autorisation programme (AP) d'un montant de 4 millions de dinars ne semble pas suffire pour le règlement financier de tous les aménagements prévus. Une enveloppe d'un montant de 1,2 million de dinars a été ainsi accordée pour ce projet inscrit le 7 mars 2007, alors que les travaux ont débuté le 20 mai dernier et s'achèveront vers la fin du mois de juillet. Toujours en matière d'environnement, la commune de Sidi Amar s'est investie dans la mise en valeur du barrage de Boukourdane. Elle a bénéficié des actions des autres secteurs, notamment celui de la jeunesse et des sports et celui des forêts. Sonatrach projette la création d'une forêt, du moment qu'elle s'est engagée à financer la plantation des arbres sur une superficie de 20 ha au niveau du bassin versant du barrage de Boukourdane. Quant à la direction des forêts de la wilaya de Tipaza, elle compte procéder à la plantation de 450 arbres, toutes espèces confondues, uniquement autour du complexe sportif, en l'occurrence le centre nautique érigé au sein du barrage de Boukourdane. Ce joyau du secteur des sports avait été inscrit le 10 août 2006, alors que son AP s'élève à 256,5 millions de dinars. 110 millions ont été consacrés aux travaux du gros œuvre et des superstructures et 90,4 millions de dinars ont été alloués pour la prise en charge des travaux de second œuvre. Les responsables s'inquiètent déjà et craignent que les opérateurs chargés des travaux dans ce centre nautique de dimension mondiale ne puissent pas respecter leurs engagements, afin de permettre à l'Algérie d'accueillir les délégations participant aux épreuves de l'aviron inscrites dans le cadre des Jeux africains, dans des conditions qui répondent aux normes internationales. Une forêt récréative a été aménagée pour la bagatelle de 8 millions de dinars par les autorités locales, située à proximité de ce centre nautique. Cet espace vert est fréquenté déjà par des familles en quête de repos, de détente et d'évasion. Des lâchers d'alevins et d'oiseaux sont effectués périodiquement au niveau du plan d'eau et de la forêt du barrage de Boukourdane, par les directions de la pêche et des forêts de la wilaya de Tipaza. Les autorités de la wilaya de Tipaza qui avaient lancé le défi pour réaliser ce centre nautique se soucient dès à présent de la pollution des lieux. « Veuillez vérifier et suivre scrupuleusement le traitement des eaux qui se déversent dans ce barrage », insiste le chef de l'exécutif de la wilaya, avant de quitter le lieu, le barrage de Boukourdane.