Dans l'attente du VRD à Gaoua Les bénéficiaires des logements sociaux participatifs (LSP) implantés à Gaoua, au nord-est de la ville de Sétif, attendent toujours leurs appartements. Si certaines entreprises ont déjà achevé leur quota, d'autres, et elles sont nombreuses, peinent à achever leurs chantiers pour une raison ou une autre. Les logements achevés sont fermés depuis quelques mois déjà, puisqu'ils ne peuvent être livrés à leurs propriétaires si toutes les commodités ne les accompagnent pas, principalement le VRD. Les travaux de ce dernier et malgré l'attribution du marché à une entreprise privée, durant mai dernier, selon les bénéficiaires, n'ont toujours pas démarré. Les futurs résidants des cités s'interrogent sur les raisons de cette situation dont ils sont les seules victimes et personne ne semble s'inquiéter. Le retard de lancement des travaux de VRD pénalise autant les bénéficiaires des logements que les entreprises qui ne livrent pas des logements achevés, ce qui engage de nouveaux frais. D'autres sociétés prennent cette situation comme prétexte pour travailler au ralenti et faire traîner leurs chantiers. Lenteurs administratives à la daïra Les services administratifs de la daïra de Sétif devraient recevoir la palme de la lenteur. Il est vrai que cela n'est pas le propre de cette structure, mais il serait bon de dire qu'il existe des étapes qui ne faut pas franchir. En effet, l'établissement de n'importe quel document nécessite des mois et des années parfois, alors que tout un chacun de nous sait pertinemment que cela ne nécessite pas plus d'une journée de travail. Ainsi, un permis de conduire déposé le 30 avril 2007 pour prolongation de validité n'est toujours pas prêt le 28 juin 2007. Il avait déjà fallu attendre plus d'une semaine pour obtenir le récépissé lors du dépôt du dossier, car seul le secrétaire général de la daïra est en droit de le signer et l'on est, ainsi, mis en situation d'infraction du code de la route. Ce permis de conduire a été obtenu , il y a vingt ans à Sétif et ne nécessite donc aucune recherche dans l'espace intersidéral. Obtenir un passeport ou une carte grise est encore plus ardu et cause des cheveux blancs. Cette situation risque encore de perdurer dans le temps si des décisions concrètes ne sont pas prises. Hammam Guergour : Les sangliers à Oued Essebt La région de Oued Essebt, commune de Hammam Guergour, se trouve ces derniers temps sous la menace d'animaux sauvages qui envahissent leurs villages. Dès la tombée de la nuit, les bêtes sauvages, notamment des sangliers, commencent à visiter et à occuper les lieux. « Ce phénomène, qui prend de grandes proportions d'un jour à l'autre, est devenu un véritable danger. C'est à partir de 20h que les bêtes envahissent nos villages et ce jusqu'à l'aube et parfois jusqu'à 7h. Le fait d'être à proximité des montagnes, nous expose aux descentes de ces dangereux visiteurs », dira un habitant. « L'interdiction de la chasse est à l'origine de la multiplication de la population animale qui se nourrit des ordures. Ces sangliers ont causé d'énormes dégâts aux bétails et aux champs », ajoutera un autre qui attend, à l'instar des habitants des lieux, l'intervention des responsables concernés. Bougaâ : Une cité dans le noir La cité Yaâlaoui de Bougaâ, livrée depuis plus d'une année, vit depuis dans l'obscurité totale. « A cause de ce problème d'électricité, de nombreux bénéficiaires n'ont toujours pas occupé leur logement. Ceux qui n'avaient pas le choix, vivotent dans le noir sans que cela n'offusque outre mesure les responsables concernés », dira avec amertume un habitant des lieux. « Pour s'éclairer, on est dans l'obligation d'utiliser le système D, dangereux le plus souvent. Nos démarches auprès de Sonelgaz et de la municipalité sont restées sans suite », enchaîne notre interlocuteur, tancé à l'instar de ses voisins par la récurrente réponse de l'APC : « Patientez ! » Contacté, le P/APC pointe un doigt vers la direction des mines n'ayant selon lui pas tenu ses engagements. En attendant l'arrivée de la lumière, la cité broie du noir…