Gaoua : Le forfait du VRD Malgré l'attribution du marché du VRD, pour de nombreux logements LSP à Gaoua, par la DLEP de Sétif, les deux entreprises bénéficiaires n'ont, à ce jour, pas entamé les travaux, ce qui pousse les attributaires des logements à s'interroger sur les raisons de ce retard. Nombreux sont les bénéficiaires qui attendent de prendre possession de leurs logements, achevés depuis quelque temps déjà ; de ce fait, les entreprises se retrouvent avec une charge supplémentaire de gardiennage, et les locataires payant doublement, pour la plupart, un loyer qui n'en finit pas, en plus des traites de la CNEP dont ils ont eu un prêt. Nombreux sont ces attributaires qui, las d'attendre, se sont rapprochés de nous, dans l'espoir de se faire entendre des autorités et des entreprises auxquelles le marché a été attribué, et qui semblent traîner. Clients en otage Les usagers du CCP de Sétif font savoir leur non-satisfaction quant à leurs demandes de formules de chèques. Ces demandes, effectuées il y a quelques mois par Internet ou auprès des guichets d'Algérie Poste, n'ont pas eu d'écho, et les clients du CCP se retrouvent ainsi dans une situation inextricable. Ce qui est encore plus étonnant, c'est que d'autres usagers reçoivent des carnets de chèques à une semaine d'intervalle ; les cartes CIB, distribuées l'année passée, n'ont pas fonctionné, et on en distribue de nouvelles. Quant aux services d'Algérie Télécom, ils coupent sans aucun préavis, les lignes téléphoniques des abonnés, qui n'ont pourtant pas reçu les factures du bimestre mai-juin. La mauvaise « coordination » ou « mésentente », c'est selon avec Algérie Poste, chargée de la distribution du courrier, ont pénalisé les clients, une nouvelle fois, désabusés. La loi des opticiens De nombreux opticiens de la ville de Sétif ont décidé de faire leur loi : ils refusent de poser des verres sur les montures de leurs clients, si ces dernières n'ont pas été achetées chez eux, les soumettant ainsi à un chantage, celui d'acheter une monture de lunettes chez eux pour dix à quinze fois son prix à l'extérieur, ou le refus de les prendre en charge. « Acheter une monture chez l'opticien coûte cher, ça peut atteindre les 3000 dinars, je paierai la même 200 dinars à l'extérieur. Quant aux verres, on doit les acheter chez l'opticien. Il n'y a pas à en discuter ». Telle est l'opinion de personnes portant des lunettes, rencontrées devant un étal de montures bon marché. Cela est-il raisonnable ? L'opticien ne se confine pas dans la vente des montures, les services et prestations dans le domaine sont suffisamment nombreuses et variées pour ne pas tomber dans le mercantilisme. Beaucoup d'opticiens l'ont compris, d'autres malheureusement pas encore. L'état civil « assiégé » Les locaux de l'état civil de la commune de Sétif sont, le moins que l'on puisse dire, « assiégés » par une foule nombreuse, en quête d'un extrait de naissance « original », document indispensable pour les inscriptions des élèves des classes d'examen, BEM et bac. Pour retirer le fameux « sésame », les citoyens sont dans l'obligation de se lever tôt : « Les années se suivent et se ressemblent. C'est le même topo à chaque rentrée scolaire. Le père de famille laisse tomber ses obligations professionnelles et fait le pied de grue pour un extrait de naissance », déclare, non sans colère, un citoyen qui s'explique mal la manière de faire des responsables, lesquels devraient se soucier un peu plus des problèmes du citoyen et des agents de la municipalité, exténués par cette « punition » qui perdure depuis des années. « Nos agents, dont certains n'ont pas bénéficié de récupération depuis plus de 2 années, sont à bout, d'autant qu'ils délivrent quotidiennement plus de 4 000 extraits de naissance. La somme d'un travail discontinu se fait sentir », expliquera Abderazak Nefir, chef de l'état civil, assailli des heures et des jours durant… SAS, club en péril Le Stade africain sétifien, un club ayant donné plus de 47 martyrs à la cause nationale est, le moins que l'on puisse dire, à la croisée des chemins. Le SAS, qui a enfanté des talents ayant fait le bonheur de l'Entente, est en péril, risquant, ni plus ni moins, la … disparition. Croulant sous une dette de plus de 800 millions de centimes, le club évoluant actuellement en Régionale I, n'arrive même pas à trouver l'argent nécessaire. Elu le 15 août dernier, Lakhdar Khaloua, le nouveau président, fait du porte-à-porte pour sauver le SAS, qui ne mérite pas un tel sort. « La situation du club, catastrophique, mérite une attention particulière », souligne notre interlocuteur, qui ne manque pas, au passage, de saluer l'aide de la direction de la jeunesse et des sports, laquelle a octroyé au club 75 paires de chaussures, ainsi que les positions des patrons de SAFCER et MAMI, qui ne sont pas restés indifférents aux sollicitations des gens de stades, en quête de bouffées d'oxygène. Kamel Beniaiche, N. L.