Dans la perspective de la sortie de la première promotion des études supérieures dans la « gestion économique territoriale et l'entreprise », la Faculté des sciences économiques et des sciences de gestion (FSESG) de l'université Badji Mokhtar a organisée hier, une rencontre. L'événement a son importance. Il s'agit de la première expérience réussie concernant la mise en route du programme de coopération « Tempus Meda Intermède » par l'université Badji Mokhtar et un groupe d'universités d'Europe et du Maghreb. Une journée donc au cours de laquelle les universitaires européens et maghrébins se sont penchés sur la consolidation des compétences des collectivités locales et des entreprises. L'occasion est ainsi offerte aux participants de dresser et présenter les actions et les perspectives de ce projet conduit dans le cadre de la coopération signée entre des universités européennes et maghrébines. Point d'orgue de cette journée pour laquelle la FSESG, sous la direction du Pr Cherif Hamzaoui, a tout préparé, la rencontre a vu s'exprimer plusieurs personnalités du monde scientifique. Chacun a pu réaffirmer son soutien à une telle initiative de coopération universitaire que certains ont qualifiée d'intraméditerranéenne. « Coopération » est sans doute le maître-mot de cette journée « états généraux de la gestion économique territoriale et entreprise ». Pour ses initiateurs, c'est une communauté d'identité que l'on retrouve dans le label « Tempus Meda Intermède » en vigueur et dans le but de donner un poids supplémentaire à tout projet ayant reçu l'aval des signataires du programme de coopération. Ce jeudi, à l'amphithéâtre Abdallah Fadel du pôle universitaire de Sidi Achour, les participants n'ont pas raté l'occasion d'affirmer que ce programme s'avère être une véritable force de proposition pour la mise en œuvre d'autres actions de coopération. C'est sur ce dernier aspect qu'est intervenue la journée d'étude d'hier. Ce faisant, la FSESG semble vouloir s'engager dans un cycle d'échanges d'expériences pour répondre aux mutations que le monde économique connaît actuellement. Elle l'a déjà prouvé en concentrant ses moyens pour la réussite du programme « Tempus Meda Intermède ».