Les assassins du policier de Dirah ont été condamnés à de lourdes peines hier par la cour de Bouira. Deux d'entre eux ont été condamnés à perpétuité alors que leur complice écopait de 20 ans de prison ferme. C'est l'ami de la victime qui avait tout manigancé, le jour du drame. Ayant rencontré deux de ses amis, le 25 septembre 2005, à Sour El Ghozlane, au jardin public, il les informe que le policier, dont il était l'ami intime, cachait chez lui 11 millions de centimes. La somme a semblé assez tentante pour que ces trois malfaiteurs tentent le coup. Vers 21 h, cette nuit-là, ils s'introduisent chez le policier, le ligotent, puis, pour le faire taire à jamais, lui assènent des coups à l'abdomen et au thorax. Abandonnant leur victime baignant dans une mare de sang, ils s'emparent du « magot » et se fondent dans la nuit. La découverte du cadavre (le policier vivant seul) n'est faite que le 29 septembre par les éléments de la police, inquiets de l'absence prolongée d'un des leurs. L'enquête ouverte aboutira tout à fait par hasard à l'arrestation des trois assassins. B. T., T. M. et H. K. (ce dernier ami intime de A. T., la victime, âgée de 37 ans) étaient interpellés pour autre chose : ils étaient drogués et en possession de 50 g de kif. Interrogés, ils devaient avouer leur crime.