Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a affirmé hier qu'il s'attend à une « amélioration légère » dans les résultats de l'examen du baccalauréat de cette année. M. Benbouzid, qui s'exprimait en marge des réponses du chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, aux préoccupations et remarques du membre du Conseil de la nation, n'a toutefois pas livré de chiffres à ce sujet, se limitant toutefois à dire que les « délibérations auront lieu demain (aujourd'hui, ndlr) » et que les résultats définitifs des différents cycles de l'enseignement seront communiqués samedi lors d'une conférence de presse ». Concernant les candidats qui échoueront à l'examen du baccalauréat, le ministre a fait savoir qu'ils auront « la possibilité de le repasser l'année prochaine, chaque candidat selon les programmes scolaires qu'il a suivis durant l'année scolaire ». « Ce sera un seul bac avec deux sujets différents », a-t-il encore expliqué. Selon M. Benbouzid, avec plus de moyens, un suivi « plus important », une évaluation « plus correcte » et une formation des enseignants « adéquate », le taux de réussite à l'examen du bac « pourra dépasser facilement et à moyen terme (4 à 5 ans) les 70% ». Par-delà l'optimisme affiché par le ministre de l'Education, les parents et les candidats étaient en tout cas hier sur le qui-vive à quelques heures des résultats. « Je n'arrive pas à respirer, je crois que ma tension n'est pas au beau fixe », s'est lamentée une femme, mère d'une candidate. Le stress était à son paroxysme chez nombre de candidats que nous avons approchés. « Je veux en finir avec cette attente. Je pense que j'ai bien travaillé, mais le doute est là, c'est plus fort que moi », témoigne Mourad qui passe le bac pour la deuxième fois. Lui, comme ses 700 000 « camarades » du territoire national, attendait avec patience que minuit arrive. En effet, Mobilis, l'opérateur historique, a été chargé cette année par l'Office national des examens et concours (ONEC) de retransmettre les résultats via son réseau. L'opération devait être enclenchée hier à minuit. Comme chaque année, l'ONEC mettra également son site à contribution aujourd'hui à minuit. Il faudra s'attendre à un flux considérable de candidats (et de leurs parents) vers les cybercafés. Pris d'assaut par des centaines de milliers de candidats dès sa mise en service, le site connaîtra peut-être des lenteurs. Dans ce cas, il ne faut pas se décourager. Il faut relancer la machine jusqu'à ce que la page d'accueil s'affiche. Bonne chance à tous.