Le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, a affirmé, hier, à Alger, que la suppression de la matière d'éducation islamique des épreuves du baccalauréat a pour objectif “d'éviter la spécialisation précoce”. Dans une déclaration à la presse en marge de la journée d'information sur la coopération entre l'Algérie et l'Unesco dans le domaine de l'éducation, M. Benbouzid a indiqué qu'il “s'agit en fait du report de cette matière ainsi que d'autres au cycle supérieur”, soulignant que “cette matière est toujours enseignée dans les trois cycles de l'enseignement”. Ces mesures, a ajouté M. Benbouzid, entrent dans le cadre “du renforcement du système éducatif et universitaire par la formation de compétences spécialisées”, précisant qu'à partir de la prochaine rentrée universitaire “les bacheliers des deux filières scientifique et littéraire pourront se spécialiser en charia islamique”. M. Benbouzid a appelé, à cette occasion, “à mettre l'éducation à l'abri de la politique et à faire preuve d'objectivité et de pragmatisme” à ce sujet tout en s'étonnant de l'intérêt suscité par la suppression de la seule matière d'éducation islamique des épreuves du baccalauréat alors que neuf autres matières ont également été supprimées. R. N.