Le président Bourefaâ a démissionné de la direction du MOC, malgré l'approbation, à la majorité écrasante, de ses bilans moral et financier, par les membres de l'assemblée générale du club. Par ailleurs, seulement une quarantaine de membres ont répondu présents sur les 158 que compte l'assemblée du club. Ce qui a décrédibilisé un peu ce vote, même si les absents ont toujours tort. Comble de l'ironie, le bilan financier s'est résumé à trois chiffres : les dépenses, qui se sont élevées à 7 milliards pour des recettes de 4 milliards, pour une équipe qui a joué les seconds rôles. Pis, on saura que le MOC a dépensé plus de 5 milliards, rien qu'en primes de signatures. Inutile de dire que le bilan financier du président sortant ne s'est pas embarrassé de détails. Son financier se contentera de donner uniquement ces trois chiffres. Il faut dire aussi que le président Bourefaâ a pratiquement recruté deux équipes en une seule saison, une en intersaison et l'autre au mercato. Il est légitime alors de s'étonner de l'attitude des membres de l'AG qui approuvent des dépenses aussi exagérées pour des résultats modestes. Demigha se distinguera encore une fois, puisqu'il aura une prise de bec avec un supporter à l'intérieur et à l'extérieur de la salle. Il aura eu au moins le mérite de dire les quatre vérités au président, sur sa gestion, sa dépendance d'un entourage malveillant, notamment son manager, responsable des départs de la majorité des joueurs et entraîneurs qui se sont succédé au club cette année. Benkahoul et Boudemagh, anciens présidents, abonderont dans le même sens. Enfin, une commission de collecte des candidatures a été installée. Elle aura la charge de recueillir les candidatures des éventuels prétendants et l'organisation d'une AGE, dont la date a été arrêtée pour ce mercredi à 17h. Le délai de dépôt des candidatures expirera le même jour à midi.