Un important centre d'enfouissement technique sera réalisé à Béchar pour recevoir 125 tonnes de déchets de la commune du chef-lieu de wilaya et celle de Kénadsa. Cet ouvrage coûtera 25 milliards de cts. Le centre sera géré par une entreprise publique industrielle et commerciale (EPIC). La délibération du projet, approuvée par l'APW, a reçu l'aval du ministère de l'Intérieur, a-t-on appris. Un bureau d'étude dont le siège social se trouve à Sétif a été choisi pour mener l'étude du projet. L'opération va connaître plusieurs et différentes phases liées à sa concrétisation, dont les principaux axes de travail ont été arrêtés. Il s'agit d'abord de l'élaboration du schéma directeur de la gestion des déchets solides, de l'étude monographique des deux communes et d'un diagnostic actuel de la collecte des ordures ménagères. D'autres paramètres, indique-t-on, seront pris en compte tels la classification des ordures ménagères, leur répartition ainsi que le choix des sites de collectes. Mais l'étude confiée au bureau de Sétif sera obligatoirement expertisée par un autre bureau d'étude étranger, en application d'une convention signée dans le cadre d'un programme de coopération entre l'Algérie et l'Allemagne. L'intervention du bureau étranger répond aux soucis des autorités locales d'éviter à la wilaya les expériences malheureuses tentées ça et là et qui ont amené le ministère de l'Aménagement du territoire à rappeler les normes internationales s'inscrivant dans le cadre d'une étude d'impact sur l'environnement. L'environnement sera protégé Pour un spécialiste consulté, un projet de cette envergure doit impérativement prendre en considération les déchets inertes, les déchets ménagers et assimilés et, enfin, les déchets spéciaux. Selon ce même spécialiste, le centre d'enfouissement technique doit être en mesure de satisfaire aux conditions d'hygiène et de protection de l'environnement. Il souligne aussi l'importance de l'implantation du site pour éviter la pollution des sols, des eaux souterraines (nappe phréatique), des eaux de ruissellement par les précipitations, leur infiltration à travers les déchets déposés et doit éviter surtout les nuisances. Autre élément fondamental à ajouter : sa réintégration dans l'environnement après sa fermeture. Pour sa réussite totale, un projet de cette nature, fait-on remarquer, doit aussi associer dans ses différentes phases le mouvement associatif activant dans le domaine de la protection de l'environnement qui se plaint d'être marginalisé. Selon la direction de l'Environnement, le CET va pouvoir créer une trentaine d'emplois et permettra de valoriser les déchets ménagers par le biais d'un recyclage favorisant le développement de la micro entreprise. Une belle pluie d'été rafraîchit la ville Jeudi vers 21 heures, la ville de Béchar a vécu un spectacle rare et inattendu, en ce mois de juillet. Une quantité appréciable de pluie, dont le volume n'a pas été déterminé, s'est déversée sur la ville. L'averse de plus d'une heure, qui a répandu une fraîcheur inaccoutumée depuis le début de l'été, a suscité une joie parmi la population éprouvée par une chaleur suffocante dont le thermomètre frôle les 45°C durant la journée. Elle a été d'abord précédée par un vent de sable frais, d'une durée de 30mn, qui a enveloppé le ciel vers 19 heures et qui a été le prélude à ces pluies bénies.